HOWTO: Les syst�mes multi-disques Stein Gjoen, sgjoen (at) nyx.net Traduit en fran�ais par Patrick Loiseleur loisel (at) lri.fr v0.19b, 10 septembre 1998 _________________________________________________________________ _Ce document explique comment utiliser au mieux plusieurs disques et partitions avec Linux. Bien qu'une partie de ce texte soit sp�cifique � Linux, il peut aussi d'appliquer � d'autres syst�mes d'exploitation multi-t�ches, �tant donn�e l'approche g�n�rale adopt�e ici._ _________________________________________________________________ 1. Introduction Cette version a pour nom de code _The newer Generation_ De nouveaux noms de code appara�tront � mesure des changements pour indiquer l'�tat du document. J'ai �crit ce document principalement parce que j'ai h�rit� de trois vieux disques SCSI pour mettre en place mon syst�me Linux et je voulais savoir comment utiliser au mieux les capacit�s de parall�lisme d'un syst�me SCSI. Et puis j'ai entendu dire qu'il y avait un prix pour les gens qui �crivent des documents... Ce HOWTO est � lire en parall�le avec le Linux Filesystem Structure Standard (FSSTND): en aucun cas il ne le remplace mais il explique o� mettre physiquement les r�pertoires d�taill�s dans le FSSTND en terme de disques, partitions, types, RAID, file system (fs), taille physique et autres. Cela aussi bien pour une machine Linux personnelle que pour un gros serveur Internet. La suite du FSSTND s'appelle Filesystem Hierarchy Standard (FHS) et couvre plus que Linux. FHS 2.0 est sorti mais certains d�tails restent � pr�ciser et il faudra un certain temps avant que ce nouveau standard ait un impact sur les nouvelles distributions. Le FHS n'est encore utilis� dans aucune distribution, mais Debian a annonc� son intention de s'y conformer � partir de la version 2.1. (NdT: le FSSTND a �t� traduit en fran�ais et est disponible � l'adresse suivante: http://www.freenix.fr/linux/fsstnd-fr/ et la traduction du FHS 2.0 est dans ftp://lirftp.insa-rouen.fr/pub/linux/french/docs/ ) Il est �galement conseill� de lire le Guide d'Installation de Linux et si vous utilisez un PC, ce qui doit encore �tre le cas de la majorit�, vous pouvez trouver des informations plus pr�cises dans les FAQs du forum comp.sys.ibm.pc.hardware. C'est aussi une exp�rience pour moi d'�crire ce HOWTO et j'esp�re qu'il �voluera pour devenir plus d�taill� et peut-�tre m�me plus correct. Avant tout quelques rappels l�gaux. L'actualit� a montr� combien c'est important. 1.1 Copyright Copyright 1998 Stein Gjoen. Linux est une marque d�pos�e appartenant � Linus Torvalds. Toutes les marques et logos cit�es dans ce document sont d�pos�es par leurs propri�taires respectifs. Sauf indication contraire, les HOWTOs Linux sont sous le copyright de leur(s) auteur(s). Les HOWTOs Linux peuvent �tre reproduits et distribu�s int�gralement ou en partie, sur un support physique ou �lectronique, pourvu que cette notice de Copyright figure sur chacune de copies. La distribution dans un cadre commercial est autoris�e et m�me encourag�e; cependant, l'auteur appr�cierait d'�tre inform� de l'existence de telles distributions. Toute traduction, modification ou incorporation de ce document � d'autres doit �tre soumise � la notice de Copyright ci-dessus. C'est-�-dire qu'il est interdit de restreindre les conditions de distribution ni de ce document ni de tout document qui serait bas� dessus ou l'utiliserait. Des exceptions � cette r�gle peuvent �tre consenties: consulter le coordinateur des HOWTOs Linux � l'adresse ci-dessous. Pour toutes questions contacter le coordinateur des HOWTOs Linux, Greg Hankins, � l'adresse �lectronique linux-howto@sunsite.unc.edu. 1.2 Avertissement Je d�cline toute responsabilit� au sujet du contenu de ce HOWTO. Utilisez les concepts, les exemples et les trucs � vos risques et p�rils. Les marques cit�es dans ce document sont d�pos�es par leurs propri�taires respectifs. Enfin, vous �tes express�ment invit�s � faire une sauvegarde de tout votre syst�me avant tout grand changement et � intervalles r�guliers. 1.3 Nouveaut�s Ce HOWTO a maintenant un index et utilise les SGMLtools 1.0.5. Il ne sera donc pas format� correctement avec une version ant�rieure. La nouveaut� la plus r�cente est la section sur le formatage d'un disque unique, �tant donn� que les disques de 8 Go deviennent abordables. On donne aussi des exemples de configuration RAID avanc�es. Les gens s'int�ressent de plus en plus au VFAT32 et il y a des additions concernant ce syst�me de fichiers. Le FHS 2.0 est sorti mais aucune distribution ne s'y conforme: lorsque cela arrivera, ce HOWTO changera un peu. Pour l'instant il suit le FSSNTD. A propos de ce HOWTO justement, j'ai enlev� le pr�fixe "mini" qui commen�ait � devenir comique vu sa taille. En fait ce document est si gros que j'ai d� inclure un plan de lecture comme certains lecteurs me l'ont demand�. Un ajout r�cent est la section sur la meilleure mani�re d'obtenir de l'aide face � un probl�me que vous n'arrivez pas � r�soudre, ainsi que d'autres suggestions pour la maintenance. Cette section migrera bient�t vers un autre HOWTO. A cause des quantit�s de Spams j'ai d� truquer toutes les adresses �lectroniques de ce document pour �chapper aux robots des spammeurs qui scannent Internet � la recherche d'adresses � rajouter dans leurs listes. Pour m'�crire il faut remplacer les (at) par le symbole @ Un certain nombre de pointeurs vers des mailing lists ont �t� ajout�s. Depuis la version 0.14 il y a eu trop de changements pour les �num�rer ici. J'ai re�u beaucoup de remarques et un patch important de kris (at) koentopp.de qui ajoutait de nombreux d�tails. En fait ce document a grandi au-del� de mes pr�visions. Je suis aussi pass� en Debian 1.3 et j'ai remplac� les valeurs d'espace disque de ma vielle Slackware en cons�quence. J'utiliserai la Debian comme base pour les discussions et les exemples, mais ce HOWTO s'applique aussi bien � d'autres distributions ou � d'autres syst�mes d'exploitation. Au moment o� j'�cris la Debian 2.0 est sortie en version b�ta et elle sera utilis�e pour les versions futures de ce document. Les nouveaux syst�mes de fichiers, journalis�s, � h�ritage, ou optimis�s pour fichiers � taille variable (comme les fichiers de log) b�n�ficient d'un nouvel int�r�t dans les forums de comp.os.linux. Restez � l'�coute pour les mises � jour. Le vieux programme de d�fragmentation pour ext2fs est en cure de rajeunissement et il y a toujours du travail sur la compression. La derni�re version (en anglais) de de ce document peut �tre connue avec la commande finger sur mon compte Nyx. On la trouve aussi sur ma page Web: The Multi Disk System Tuning HOWTO Homepage. La derni�re version traduite en fran�ais est sur Freenix. Ce HOWTO est disponible en plusieurs formats: SGML, HTML, PostScript ou texte simple. La traduction fran�aise que vous lisez est due � Patrick Loiseleur (courrier: loisel (at) lri.fr) et c'est � lui qu'il faut envoyer commentaires, remarques sur la traduction elle-m�me. 1.4 Remerciements J'ai le plaisir de remercier les personnes suivantes qui ont contribu� � ce HOWTO: ronnej (at ) ucs.orst.edu cm (at) kukuruz.ping.at armbru (at) pond.sub.org R.P.Blake (at) open.ac.uk neuffer (at) goofy.zdv.Uni-Mainz.de sjmudd (at) redestb.es nat (at) nataa.fr.eu.org sundbyk (at) horten.geco-prakla.slb.com gjoen (at) sn.no mike (at) i-Connect.Net roth (at) uiuc.edu phall (at) ilap.com szaka (at) mirror.cc.u-szeged.hu CMckeon (at) swcp.com kris (at) koentopp.de edick (at) idcomm.com pot (at) fly.cnuce.cnr.it earl (at) sbox.tu-graz.ac.at ebacon (at) oanet.com vax (at) linkdead.paranoia.com tschenk (at) theoffice.net pjfarley (at) dorsai.org jean (at) stat.ubc.ca johnf (at) whitsunday.net.au Des remerciements sp�ciaux vont � nakano (at) apm.seikei.ac.jp pour avoir fait la traduction japonaise, contribu� au document et donn� un exemple de serveur en milieu acad�mique qui est inclus � la fin de ce document. Si j'ai oubli� quelqu'un, faites-le moi savoir. Ils ne sont pas si nombreux, donc lisez attentivement ce document, contribuez � son �laboration et rejoignez l'�lite ! Un nouveaut� dans ce document est un appendice avec quelques tables que vous pouvez remplir pour simplifier l'�laboration. Tous commentaires et suggestions (en anglais !) peuvent �tres envoy�s � mon adresse: sgjoen@nyx.net. Et maintenant, allons-y ! 2. Organisation de ce document Les HOWTOS sont plus des documents p�dagogiques que des manuels de r�f�rence. On pr�sentera donc les choses plut�t comme des des probl�mes � r�soudre et leurs solutions que comme un cours sur la structure des disques durs. Cependant une introduction sur la mani�re dont un disque dur fonctionne est indispensable. 2.1 Structure logique Elle est bas�e sur un empilement de couches avec au sommet le syst�me de fichiers tel que les applications l'utilisent et tout en bas la couche physique. _____________________________________________________________ |__ Fichiers, r�pertoires ( /usr /tmp etc) __| |__ Syst�me de fichiers (ext2fs, vfat etc) __| |__ Gestion du volume (AFS) __| |__ RAID, concat�nation (md) __| |__ Pilote de p�riph�rique (SCSI, IDE etc) __| |__ Contr�leur (chipset, carte) __| |__ Connection (cable, r�seau) __| |__ Disque (magn�tique, optique etc) __| ------------------------------------------------------------- Dans le diagramme ci-dessus la gestion de volume, le mode RAID et la concat�nation sont optionnels. Les trois derniers niveaux sont mat�riels et les autres logiciels. Chaque niveau sera amplement d�taill� ci-dessous. 2.2 Structure du document La plupart des utilisateurs partent avec un certain mat�riel et ont des une certaine id�e de ce qu'ils veulent faire et de la taille de leur syst�me. Ce sera mon plan: nous parlerons d'abord du mat�riel, puis des contraintes de mise en place et je d�taillerai ma fa�on de faire. Elle a bien march� chez moi aussi bien que pour des serveurs r�seau au travail ou en milieu acad�mique comme me l'a rapport� mon coll�gue japonais. Enfin je donnerai certaines tables de valeurs destin�es � vous guider dans la mise en place de votre machine. Comme je l'ai d�j� dit, tous les commentaires sont les bienvenus. 2.3 Plan de lecture Bien que n'�tant pas le plus gros ce HOWTO est d�j� bien gros et on m'a demand� un plan de lecture pour permettre de le lire en diagonale. CHoisissez selon votre niveau: _Expert_ Si vous connaissez bien Linux et les technologies des disques durs, consultez seulement les tables en appendice. Eventuellement vous pouvez lire les Questions/R�ponses et le chapitre Bric � Brac _Exp�riment�_ Si vous connaissez bien les ordinateurs allez directement au chapitre technologies et poursuivez. _D�butant_ D�sol�. Vous devrez tout lire. En plus je vous recommande les autres HOWTOs concernant les disques. 3. Technologies de disques durs Une discussion tr�s compl�te sur les technologies des disques durs pour compatibles PC se trouve �: The Enhanced IDE/Fast-ATA FAQ Elle est aussi r�guli�rement post�e dans les forums Usenet. On ne pr�sentera ici que ce qui est indispensable � la compr�hension de la suite. 3.1 Disque C'est l'appareil o� vos donn�es sont physiquement enregistr�es, et bien que le syst�me d'exploitation peut les rendre similaires � l'usage, il en existe des types tr�s diff�rents. On ne parlera pas des disquettes, sauf dans une prochaine version si beaucoup de monde le r�clame. 3.2 G�om�trie Un disque dur est constitu� d'un ou plusieurs plateaux tournants qui contiennent des donn�es lues et �crites par des capteurs. Les capteurs sont fixes les uns par rapport aux autres et les transferts de donn�es ont donc lieu en m�me temps sur tout les plateaux, ce qui d�finit un cylindre de pistes. Le disque est aussi divis� en secteurs. On sp�cifie la g�om�trie d'un disque avec trois nombres: le nombre de Cylindres, de T�tes et de Secteurs. En anglais CHS pour cylinders, heads, and sectors. Il y un certain nombre de conversions entre: * le CHS physique * le CHS logique que le disque d�clare au BIOS * le CHS logique utilis� par le syst�me d'exploitation En pratique c'est une source de confusion importante. Voir le _Large Disk mini-HOWTO_ 3.3 M�dia La technologie du m�dium employ� d�termine des param�tres importants comme le taux de lecture/�criture, le temps moyen d'acc�s, la capacit� et le fait d'�tre en lecture seule ou non. Disques magn�tiques C'est le m�dium le plus courant pour la m�moire de masse. Habituellement c'est la technologie la plus rapide et elle est en lecture/�criture. Le plateau tourne avec une vitesse angulaire constante (CAV) avec une densit� physique des secteurs variable. Le nombre de bits par unit� de longueur reste constant tandis que le nombre de secteurs logiques par piste varie. Des valeurs typiques de vitesse angulaire sont 4500 et 5400 tr/min, mais on trouve aussi 7200 et des disques � 10000 tr/min ont fait r�cemment leur apparition sur le march�. Le temps d'acc�s est d'environ 10 ms et les taux de transferts entre 4 et 40 Mo/s. Il faut se rappeler que les disques les plus rapides sont aussi ceux qui consomment le plus d'�lectricit� et chauffent le plus. Voir Chaleur et Consommation d'�nergie � ce sujet. Notez bien qu'il y a plusieurs types de transferts qui sont mesur�s avec des unit�s diff�rentes. Le premier est le taux de transfert du plateau vers la m�moire cache du disque, mesur� en Mbit/s, qui vaut entre 50 et 250 Mb/s. Le second est entre le cache et l'adaptateur, il est mesur� en Moctets/s et vaut entre 3 et 40 Mo/s. (rappel: un octet = 1 B = 8 bits = 8 b) Disques optiques Des disques optiques en lecture/�criture existent mais ils sont lents et peu r�pandus. Ils �taient utilis�s dans les machines NeXT mais tr�s critiqu�s pour leur faible vitesse. Celle-ci est due � la nature thermique du changement de phase qui mat�rialise l'enregistrement de donn�es. M�me avec des lasers assez puissants, les changements de phase sont plus lents qu'avec un champ magn�tique. Les c�d�roms aussi sont de technologie optique, mais comme leur nom (ROM = Read Only Memory) l'indique, ils sont en lecture seule. Leur capacit� est d'environ 650 Mo, et le d�bit peut atteindre 1,5 Mo/s. Les donn�es sont sur une seule piste en spirale, on ne peut donc pas vraiment parler de g�om�trie pour ces disques. La densit� des donn�es est constante donc le lecteur utilise une vitesse lin�aire constante (CLV). Le temps d'acc�s est aussi plus lent, environ 100 ms, en partie � cause de la piste en spirale. Les lecteurs r�cents utilisent des vitesses angulaires constantes (CAV) � certains endroits du disque: cette technologie mixte CAV/CLV augmente le d�bit et r�duit le temps d'acc�s car il y a moins besoin d'acc�l�rer et de ralentir la vitesse angulaire (pour garder une vitesse lin�aire constante). Un nouveau type de disque semblable au c�d�rom (le DVD) permettra jusqu'� 18 Go de stockage. Disques � �tats solides Cette technologie r�cente est surtout utilis�e dans les portables et les syst�mes embarqu�s. Ne contenant aucune partie mobiles ils sont tr�s rapides pour le taux de transfert comme pour le temps d'acc�s. Le type le plus courant est la m�moire vive "flashable" (flash-RAM) mais d'autre types de m�moire vive sont aussi utilis�s. Il y a quelques ann�es de grands espoirs se sont port�s sur la m�moire � bulles magn�tiques mais elle s'est av�r�e ch�re et pas pratique. En g�n�ral les disques de m�moire vive sont une mauvaise id�e: mieux vaut mettre beaucoup de m�moire sur la carte m�re et laisser le syst�me d'exploitation la diviser en fichiers, cache, zone de programmes et de donn�es. Les disques de m�moire vive sont utiles seulement pour des usages tr�s sp�cifiques, comme des syst�mes temps r�el avec des d�lais tr�s courts. La m�moire flash est aujourd'hui disponible par dizaines de Mo et on pourrait �tre tent� de l'utiliser pour un stockage temporaire rapide des donn�es. Mais il y a un os: on ne peut �crire sur de la m�moire flash qu'un nombre assez limit� de fois. Mettre swap, /tmp ou /var/tmp sur un p�riph�rique de ce genre r�duirait drastiquement sa dur�e de vie. En revanche il peut �tre int�ressant d'utiliser de la m�moire flash pour des donn�es lues souvent et �crites peu souvent. Pour augmenter la dur�e de vie il faudra des pilotes sp�ciaux qui minimisent le nombre de fois o� on doit effacer un bloc m�moire. Cet exemple montre bien l'int�r�t qu'il y a � s�parer l'arborescence des fichiers entre plusieurs p�riph�riques. Les lecteurs � �tat solide n'ont pas d'adressage pas cylindre/t�te/secteur mais cette g�om�trie est simul�e par le pilote: ainsi de l'ext�rieur ils se comportent exactement comme un disque dur. 3.4 Interfaces Il y a une pl�thore d'interfaces dans une gamme de prix tr�s �tendue. La plupart des cartes-m�res comprennent une interface IDE ou mieux, la puce Triton d'Intel sur bus PCI qui est tr�s r�pandue aujourd'hui. Beaucoup de cartes-m�res ont aussi une puce d'interface SCSI fabriqu�e par Symbios (nouveau nom de NCR) et directement connect�e au bus PCI. V�rifiez ce que vous avec et ce que le BIOS de voter carte-m�re supporte. MFM et RLL Il fut un temps o� c'�tait la technologie incontournable, un temps o� 20 Mo c'�tait le bout du Monde. Ces interfaces dinausoresques sont d'un lenteur comique compar� � ce qui se fait aujourd'hui. Linux les supporte mais vous seriez bien avis� de vous demander ce que vous voulez mettre dessus. On peut bien s�r penser qu'une partition de secours avec un DOS potable dessus est toujours utile. ESDI En fait, ESDI est une adaptation de l'interface SMD, tr�s utilis�e sur les "gros" ordinateurs, avec le c�blage de l'interface ST506, plus pratique que les 60 + 26 broches du connecteur SMD. L'interface ST506 �tait tr�s nulle et d�pendait compl�tement du contr�leur et du processeur pour faire les calculs de t�te/cylindre/secteur et garder une trace de la position de la t�te, etc. L'interface ST506 exigeait du contr�leur qu'il g�re de fa�on d�taill�e les param�tres physique du lecteur et le formatage des pistes, bit par bit. Ce genre d'interface a v�cu 10 ans si on compte les variantes MFM, RLL, ERLL et ARLL. ESDI, d'un autre c�t�, �tait "intelligente": le contr�leur avait souvent trois ou quatre puces pour un seul disque, et il y avait un langage de haut niveau pour formater une piste, rechercher et transf�rer des donn�es. ESDI permettait d'utiliser une densit� d'enregistrement variable, ou beaucoup d'autres choses. Bien que pas mal de techniques de ESDI aient �t� incorpor�es � IDE, c'est SCSI qui a progressivement d�tr�n� ESDI. IDE et ATA Avec les progr�s de la miniaturisation, les contr�leurs, autrefois sur une carte ISA, ont �t� int�gr�s au disque et IDE (Integrated Drive Electronics) �tait n�. C'�tait simple, pas cher et assez rapide, si bien que les concepteurs du BIOS ont fix� une de ces limitations arbitraires dont l'informatique est pleine. Avec 16 t�tes et 1024 secteurs, la capacit� fut limit�e � 504 Mo. Dans la plus pure tradition de l'industrie informatique, cette limitation a �t� ensuite contourn�e par des bidouilles inf�mes dans le BIOS. En clair, vous devez lire tr�s attentivement la documentation de votre BIOS pour savoir de quand il date et quelle taille de disque il autorise. Heureusement avec Linux vous pouvez sp�cifier directement au noyau (donc sans avoir besoin de passer par le BIOS) les param�tres (CHS) du disque. La documentation de Lilo et de Loadlin d�taille comment le faire. IDE est synonyme d'ATA, AT Attachements. IDE utilise un programmes d'entr�es-sorties (_PIO-mode_) tr�s gourmand en temps de calcul qui monopolise le processeur principal. Le taux de transfert optimal (th�orique) est de 8,3 Mo/s. IDE ne permet pas l'acc�s direct � la m�moire (DMA) EIDE, Fast-ATA et ATA-2 Ces trois termes sont � peu pr�s �quivalents. fast-ATA et ATA-2 sont synonymes, mais EIDE comprend ATAPI. ATA-2 est ce qu'il y a de mieux actuellement, car plus rapide et autorisant l'acc�s direct � la m�moire (DMA). Le taux de transfert maximal est 16,6 Mo/s. Ultra-ATA (ou Ultra-DMA) Ce nouveau mode DMA est � peu pr�s deux fois plus rapide que l'EIDE PIO-Mode 4. Deux disques avec et sans l'Ultra-DMA peuvent �tre mis sur la m�me nappe sans p�nalit� pour le plus rapide. L'interface Ultra-DMA est compatible au plus bas niveau (au niveau �lectrique) au Fast-ATA, y compris pour la longueur minimale des nappes. ATAPI ATAPI signifie _ATA Packet Interface_ et a �t� con�u mettre des c�d�roms sur une interface IDE. Comme l'IDE, il est simple et pas cher. SCSI SCSI signifie _Small Computer System Interface_ et c'est une interface g�n�rique qu'on peut utiliser pour brancher des disques, des plateaux de disques, des imprimantes, des scanners, des graveurs de c�d�roms, ... Le nom est mal choisi dans la mesure o� c'est utilis� dans les PC haut de gamme et les stations. Elle convient aux environnements multi-t�che. L'interface standard a 8 bits de large et peut g�rer 8 p�riph�riques. L'interface _wide-SCSI_ a 16 bits de large (elle est donc deux fois plus rapide � la m�me fr�quence) et peut g�rer 16 p�riph�riques. La carte SCSI est toujours compt�e comme un p�riph�rique, habituellement avec le num�ro 7 (les autres �tant num�rot�s de 0 � 6). Le SCSI 32 bits existe aussi mais il demande en g�n�ral un ensemble de c�bles doubles. L'ancien standard faisait 5 Mo/s et le nouveau (_fast-SCSI_) 10 Mo/s. L'_ultra-SCSI_, connu aussi sous le nom de _fast 20_, r�alise 20 Mo/s sur un bus 8 bits. Des voltages plus bas (LVD, pour _Low Voltage Differential_) permettent d'atteindre de plus grandes vitesses et d'utiliser des c�bles plus longs. Le SCSI est plus rapide, mais plus cher que l'(E)IDE. On ne saurait assez insister sur l'importance de la terminaison et la qualit� des c�bles. Les disques SCSI sont aussi en g�n�ral de meilleure qualit� que les disques IDE. Souvent on peut les brancher et les d�brancher "� chaud" (sans couper l'alimentation), ce qui est surtout utile si on a plusieurs ordinateurs (pour pouvoir transporter les disques d'un ordinateur � un autre). Parmi les documents � consulter sur le SCSI, le SCSI-HOWTO et la Foire Aux Questions (FAQ) SCSI sont vivement recommand�s. Un autre avantage du SCSI est qu'on peut connecter facilement des lecteurs de DAT pour sauvegarder des donn�es, ainsi que certaines imprimantes ou scanners. Il est m�me possible de l'utiliser comme un r�seau ultra-rapide entre ordinateurs qui partagent des p�riph�rique SCSI. C'est cependant non-trivial en particulier pour assurer la coh�rence de la m�moire tampon des deux cartes SCSI. 3.5 C�bles et nappes Ce n'est pas un cours de hardware mais certaines informations sur les c�bles sont n�cessaires. Cette pi�ce si simple de l'�quipement est souvent la cause de bien des probl�mes. Aux vitesses actuelles il faut tenir compte de son imp�dance, et sans un minimum de pr�cautions on risque des dysfonctionnement ou bien la panne compl�te. Certains adaptateurs SCSI sont plus sensibles que d'autres � la qualit� des c�bles. Les c�bles blind�s sont bien s�r meilleurs (ils sont prot�g�s des interf�rences �lectromagn�tiques) mais beaucoup plus chers. Avec un peu d'habilet� vous obtiendrez de bon r�sultats sur un c�ble non blind�. * Pour le Fast-ATA et l'Ultra-ATA, la longueur maximale de la nappe est 45 cm. Les nappes des deux ports IDE sont souvent connect�es, donc elle comptent pour _un seul_ c�ble. Dans tous les cas les nappes IDE doivent �tre aussi courtes que possible. Si vous avez des plantages incompr�hensibles ou des changements spontan�s de donn�es, examinez votre c�blage. Essayer un mode PIO moins �lev� (entre 1 et 4) ou d�connectez la seconde nappe si le probl�me persiste. * Utilisez le moins de c�ble possible, mais n'oubliez pas la s�paration de 30cm minimum entre deux p�riph�riques ultra SCSI. * �vitez les empilements entre la nappe et le disque, branchez la prise de la nappe directement sur le disque. * Utilisez la bonne terminaison pour les p�riph�riques SCSI et � la bonne position, c'est-�-dire aux deux extr�mit�s de la cha�ne SCSI. Souvenez-vous que l'adaptateur peut avoir une auto-terminaison: dans ce cas, il suffit de v�rifier que l'autre extr�mit� est bien termin�e. * Ne m�langez pas les c�bles blind�s et non blind�s, n'enroulez pas les c�bles autour du m�tal, �vitez de placer les c�bles trop pr�s des parties m�talliques. Cela peut cr�er des diff�rences d'imp�dance qui � leur tour entra�nent la r�flexion des signaux et augmentent le bruit sur le c�ble. Avec des contr�leurs multi-canaux le probl�me se pose de fa�on plus aigu� encore. On peut essayer de mettre du plastique autour des c�bles pour �viter une trop grande proximit� avec les �l�ments m�talliques. 3.6 Adaptateurs C'est l'autre extr�mit� de l'interface du disque, la partie connect�e � un bus de la carte-m�re. La vitesse du bus doit �tre assez �lev�e pour ne pas �tre une limitation par rapport � celle du disque. Mettre une rang�e de disques RAID-0 sur une carde ISA serait du g�chis (car le bus ISA est trop lent). La plupart des machines actuelles ont un bus PCI 32 bits avec un d�bit de 132 Mo/s: dans un proche futur au moins, la vitesse du bus ne sera pas un facteur limitant sur ces machines. Comme l'�lectronique a migr� vers l'int�rieur des disques, ce qui reste et qui constitue l'interface E(IDE) est ridiculement petit: souvent c'est int�gr� au contr�leur du bus PCI. Un adaptateur SCSI est plus complexe et comprend souvent un petit processeur: il est donc plus cher et n'est pas inclus dans le contr�leur PCI. En contrepartie, il d�charge le processeur de certains calculs lors des acc�s disque. Certains adaptateurs SCSI comportent m�me une m�moire cache et de l'intelligence pour anticiper les d�cisions du syst�me d'exploitation. Mais le r�sultat d�pend fortement du syst�me d'exploitation utilis�. Linux a de son c�t� tant d'optimisations que le gain est souvent assez faible. Mike Neuffer, qui a �crit les pilotes pour les contr�leurs DPT, assure que ces contr�leurs sont assez intelligents pour obtenir d'excellentes perfomances pourvu qu'ils aient suffisament de m�moire cache, et que les gens qui n'ont pas obtenu de gain de perfomances significatif avec des contr�leurs plus �labor�s n'utilisent pas assez bien le contr�leur. 3.7 Syst�mes multi-canaux Pour augmenter les performances globales il faut identifier les facteurs limitants et les �liminer. Dans certains cas, avec un grand nombre de disques connect�s, il est int�ressant d'avoir plusieurs contr�leurs travaillant en parall�le, aussi bien pour le SCSI que pour l'IDE (les cartes m�res ont souvent deux canaux IDE). Bien s�r Linux sait en tirer profit. Certains contr�leurs RAID offrent 2 ou 3 canaux et c'est int�ressant de r�partir la m�moire de masse entre plusieurs canaux. Autrement dit, avec deux disques SCSI que vous voulez RAID-er et un contr�leur � deux canaux, placez un disque sur chaque canal. 3.8 Syst�mes multi-cartes On peut avoir du SCSI et du IDE sur la m�me machine, mais aussi plusieurs contr�leurs SCSI. V�rifiez dans le SCSI-HOWTO quels contr�leurs vous pouvez combiner. Sans doute vous devrez indiquer au noyau qu'il doit juste d�tecter un contr�leur au d�marrage (l'autre contr�leur sera d�tect� et utilis� plus tard). Voyez la documentation de Lilo et du SCSI pour plus de d�tails. Les syst�mes � plusieurs contr�leurs peuvent offrir un gain de vitesse appr�ciable si on configure bien les disques, sp�cialement en mode RAID0. Pour bien parall�liser les disques et les contr�leurs, ajoutez les disques dans le bon ordre pour le driver md. Si le contr�leur 1 est connect� aux disques sda et sdb et le contr�leur 2 aux disques sdc et sdd, ajoutez les disques dans l'ordre sda - sdc - sdb - sdd, ainsi une lecture ou �criture concernant plus d'un cluster se r�partira le plus souvent sur 2 contr�leurs. La m�me m�thode s'applique aux disques IDE. La plupart des cartes-m�res ont 4 ports IDE: * hda ma�tre primaire * hdb esclave primaire * hdc ma�tre secondaire * hdd esclave secondaire avec les deux disques primaires sur la m�me nappe, et les deux disques secondaires sur l'autre nappe. Il faut donc les concat�ner dans l'ordre hda - hdc - hdb - hdd afin de parall�liser au maximum selon les deux canaux. 3.9 Comparatif de vitesse Les tables suivantes donnent des vitesses indicatives (rappel: il s'agit de vitesses _th�oriques_ maximales). Contr�leurs IDE : 8.3 - 16.7 Ultra-ATA : 33 SCSI : Largeur du bus (bits) Vitesse du Bus (MHz) | 8 16 32 -------------------------------------------------- 5 | 5 10 20 10 (fast) | 10 20 40 20 (fast-20 / ultra) | 20 40 80 40 (fast-40 / ultra-2) | 40 80 -- -------------------------------------------------- Types de bus ISA : 8-12 EISA : 33 VESA : 40 (Parfois pouss� � 50) PCI Largeur de bus (bits) Vitesse du Bus (MHz) | 32 64 -------------------------------------------------- 33 | 132 264 66 | 264 528 -------------------------------------------------- 3.10 Jeux de tests (Benchmarks) C'est un sujet tr�s, tr�s d�licat et je ne m'engagerai que tr�s prudemment sur ce terrain min�. Il est tr�s difficile de faire des tests comparables et significatifs. Mais que �a ne d�courage pas ceux qui voudront essayer ... On peut utiliser les benchmarks pour un diagnostic du syst�me, pour voir s'il est aussi rapide qu'il le devrait �tant donn� ses composantes. Ainsi en passant d'un syst�me de fichiers tout simple au RAID, vous attendrez une acc�l�ration significative, donc une perte de performances vous informera que quelque chose d�co^H^H^H^H ne va pas. N'essayez pas de bricoler votre propre jeu de test, utilisez plut�t iozone et bonnie, et lisez la documentation tr�s attentivement. Plus d'info dans la prochaine version du HOWTO. 3.11 Comparaisons Le SCSI offre de meilleures performances que l'EIDE, mais cela se paye. La terminaison est plus complexe mais rajouter un disque n'est pas tr�s difficile. Avoir plus de 4 (plus de 2 dans certains cas) disques IDE peut �tre compliqu�, alors que le wide-SCSI supporte jusqu'� 15 disques par adaptateur (plus encore pour les contr�leurs multi-canaux). Vous avez besoin d'un IRQ par contr�leur SCSI, chaque contr�leur pouvant g�rer jusqu'� 15 disques. En revanche, vous avez besoin d'un IRQ par disque IDE, ce qui peut g�n�rer des conflits. RLL et MFM sont trop vieux, lents et malpratiques pour �tre d'un utilit� quelconque. 3.12 Perspectives Le SCSI-3 est en pr�paration. Des disques plus rapides sont annonc�s, et r�cemment un sp�cification monstre � 80 Mo/s sur un bus de 16 bits a �t� propos�e. Certains constructeurs ont annonc� des mat�riels SCSI-3 mais c'est pr�matur� car le standard n'est pas encore publi�. Le point de saturation du bus PCI se rapproche. Actuellement la limite du bus PCI 64 bits � 33 MHz est 256 Mo/s, mais les futurs bus � 66 MHz grimperont � 528 Mo/s. Une autre tendance est que l'espace disque est de plus en plus grand. On peut actuellement mettre 55 Go sur un seul disque, mais c'est encore assez cher. Le meilleur rapport espace/prix se situe autour de 8 Go et augmente contin�ment. L'introduction du DVD aura un grand impact dans un futur proche, avec 20 Go sur un seul disque on peut envisager m�me l'image int�grale des plus grands sites FTP. La seule chose certaine est que m�me si les disques ne sont pas mieux, ils seront plus gros. Note: J'avais �crit dans ce HOWTO que la vitesse maximale des c�d�roms �tait 20x � cause de probl�mes de stabilit� m�canique, mais peu apr�s le premier c�d�rom 24x �tait disponible ... actuellement vous pouvez acheter un 40x et sans aucun doute des vitesses sup�rieures seront atteintes. 3.13 Recommandations A mon avis EIDE ou Utra-DMA est mieux pour commencer sur une machine personnelle, sp�cialement si vous utilisez MS-DOS. Si vous voulez �tendre votre syst�me plus tard ou l'utiliser comme serveur, il est fortement recommand� d'utiliser des disques SCSI. Actuellement le wide-SCSI est l�g�rement plus cher. Le SCSI standard a un bon rapport qualit�-prix. Il existe un bus SCSI diff�rentiel qui permet une plus grande longueur de c�ble, mais il est tellement plus cher qu'on ne doit pas le recommander aux utilisateurs normaux. En plus des disques vous pouvez ajouter des scanners et des imprimantes sur un bus SCSI. Gardez � l'esprit que toute extension de votre syst�me augmente la consommation d'�lectricit�, et assurez-vous que l'alimentation et le refroidissement restent suffisants. Beaucoup de disques SCSI ont une option de d�marrage en s�quence adapt� aux grands syst�mes. Voir aussi Chaleur et Consommation 4. Consid�rations diverses Avec le PC familial, un utilisateur r�cemment converti � Linux cherchera surtout � obtenir les meilleures performances pour un mat�riel donn�. Quelqu'un qui ach�te une machine pour un usage sp�cifique (comme un fournisseur d'acc�s � Internet) cherche au contraire � se procurer le mat�riel en fonction de ses besoins. Ce HOWTO couvre les deux situations. De mani�re g�n�rale, le mieux est d'avoir autant de disques que possible, mais on ne peut pas en rajouter ind�finiment et le co�t est aussi un facteur. A taille totale �gale, plus il y a de partitions et de disques, plus la maintenance est compliqu�e. 4.1 Usage des syst�mes de fichiers Les diff�rentes parties du FSSTND n'ont pas les m�mes exigences en terme de vitesse, de taille et de fiabilit�. Casser la racine / est p�nible mais peut �tre facilement r�par�, casser /var/spool/mail c'est une autre histoire. Voici un bref r�sum� des principales parties d'un syst�me de fichiers. Notez que c'est indicatif, qu'on peut tr�s bien avoir des binaires dans /etc ou /lib et des librairies dans bin, etc. Swap (ndT: le swap est une partie du disque utilis�e pour prolonger la m�moire vive de la machine. Il se comporte donc exactement comme de la m�moire vive suppl�mentaire, mais en 1000 fois plus lent) _Vitesse_ Maximum! Si toutefois vous d�pendez trop du swap, achetez plus de m�moire vive. Attention au fait que sur la plupart des cartes m�res le cache ne marchera pas au-del� de 128 Mo. _Taille_ Entre 1 fois et 2 fois celle de la m�moire vive. 4 Mo + 4 Mo (m�moire + swap) suffisent pour un syst�me minimaliste et 16 Mo + 40 Mo permettent d'�tre � l'aise. Attention � prendre en compte le type d'applications que vous utilisez. Pour faire du calcul formel ou du ray-traycing il se peut que 128 Mo de m�moire et autant de swap soient n�cessaires. Autre raison de ne pas l�siner sur la taille du swap: certains programmes ne lib�rent pas compl�tement la m�moire qu'ils ont allou�e, causant ce qu'on appelle des fuites de m�moire. La m�moire n'est pas lib�r�e, m�me quand le programme s'arr�te. Lorsque la m�moire vive et le swap sont pleins, il n'y a plus qu'� red�marrer. Heureusement ce genre de programmes est peu fr�quent, mais avoir beaucoup de swap vous donne de la marge. Certains programmes bloquent leurs pages en m�moire vive (on ne peut donc pas les swapper). Ce peut �tre pour des raisons de s�curit� ou de performance (par exemple pour un syst�me temps r�el). Bien s�r de tels programmes, en occupant de la m�moire qui ne peut �tre swapp�e, font que le syst�me commence � utiliser le swap plus t�t que pr�vu. Le manuel de mkswap (man 8 mkswap) explique que chaque partition de swap ne doit pas exc�der 128 Mo sur une machine 32-bit et 256Mo sur une machine 64-bit. _Fiabilit�_ Moyenne. En cas de probl�me vous le savez assez vite et vous pouvez perdre le travail en cours. Vous sauvegardez souvent, n'est-ce pas ? _Note 1_ Linux permet de b�tir un swap � cheval sur plusieurs disques. Taper man 8 swapon pour les d�tails. Cepandant, un swap r�parti sur plusieurs disques est souvent plus lent. L'entr�e dans le fichier /etc/fstab doit ressembler �: /dev/sda1 swap swap pri=1 0 0 /dev/sdc1 swap swap pri=1 0 0 Le fichier fstab est _tr�s_ sensible au formatage utilis�, donc lisez attentivement la page de man et ne copie-pestez pas les lignes pr�c�dentes. _Note 2_ Certains utilisent un disque de m�moire vive (RAM disk) comme m�moire swap. Mais comme l'usage du swap est d'augmenter la m�moire vive et qu'un RAM disk diminue la quantit� de m�moire vive disponible (en particulier pour le cache disque), cette solution est � proscrire. _Note 2bis_ Il y a une exception: sur un certain nombre de cartes-m�res mal con�ues, le cache externe ne peut pas cacher toute la m�moire vive qui peut �tre adress�e. Ces cartes-m�res peuvent supporter 128 Mo, mais seuls les premiers 64 Mo b�n�ficieront du cache. Dans ces conditions, les performances seront am�lior�es si on utilise les 64 Mo restants comme un RAMdisk pour le swap ou le stockage temporaire. Stockage temporaire(/tmp and /var/tmp) _Vitesse_ Tr�s �lev�e. Sur un disque ou une partition s�par�e, cela r�duira la fragmentation, mais de toute fa�on ext2fs fragmente tr�s peu. _Taille_ Difficile � dire. A la maison quelques Mo suffisent mais sur un serveur, certains utilisateurs y stockent leurs fichiers de mani�re � �chapper aux quotas et au contr�le, et cette partition peut grandir d�mesur�ment. Disons donc: entre 8 et 32 Mo � la maison, 128 Mo pour un petit serveur et jusqu'� 500 Mo (la machine utilis� par l'auteur sert 1100 utilisateurs avec un r�pertoire /tmp de 300 Mo). Gardez un oeil sur ces r�pertoires, pour les fichiers cach�s ou bien trop vieux. Attendez-vous un de ces jours � devoir retailler vos partitions � cause d'un /tmp trop petit. _Fiabilit�_ Faible. Souvent les programmes �vitent de planter et produisent le bon message d'erreur quand ces r�pertoires sont pleins ou provoquent une erreur. Des erreurs de fichiers al�atoires sont bien s�rs plus s�rieuses, mais c'est le cas pour toutes les partitions ! _Fichiers_ Princicipalement de petits fichiers � dur�e de vie assez courte. Les programmes bien �crits effacent leurs fichiers dans /tmp mais si une erreur survient � ce moment-l� ils ne plantent pas, donc de "vieux" fichiers peuvent tra�ner dans /tmp. Avec la plupart des distributions, on a la possibilit� d'effacer tout le contenu de /tmp au d�marrage. _Note 1_ Dans le FSSTND il y a une note sur la possibilit� de mettre /tmp dans un disque de m�moire vive. Cependant, pour les m�mes raisons que pour le swap, ce n'est pas recommand�. Comme �a a d�j� �t� dit, n'utilisez pas de flash RAM pour ces r�pertoires. Gardez en t�te que les fichiers de /tmp sont effac�s au red�marrage, avec certaines distributions. _Note 2_ Dans les vieux syst�mes on trouve un r�pertoire /usr/tmp mais on recommande de ne pas l'utiliser. Pour les vieux programmes, on en a fait un lien symbolique vers les autres aires de stockage temporaire. Queues (/var/spool/news and /var/spool/mail) _Vitesse_ Elev�e, surtout pour les gros serveurs de news. Pour les queues d'impression: lente. Pour les news on peut envisager du RAID0. _Taille_ Pour les seveurs de news et de mail: d�pend des besoins. Pour un seul utilisateur quelques Mo suffisent, si on ne part pas en vacances en �tant abonn� � 10 mailing lists ... (La machine que j'utilise au travail a 100 Mo pour /var/spool tout entier) _Fiabilit�_ Mail: tr�s haute, news: moyenne, queue d'impression: basse. Si votre mail est tr�s important (mais n'est-ce pas le cas ?) songez � une solution RAID. _Fichiers_ D'habitude un grand nombre de fichiers de quelques Ko, mais les fichiers d'une queue d'impression peuvent �tre assez gros. _Note_ Certaines documentations des news sugg�rent de mettre tous les fichiers .overview dans un disque diff�rent de celui des news. Voir les FAQs pour plus d'informations. La taille de ces fichiers est entre 3 et 10 pourcents du total. R�pertoires utilisateurs (/home) _Vitesse_ Moyenne. Certains programmes (comme les client des news) font de fr�quentes mises � jour dans les r�pertoires des utilisateurs, ce qui peut avoir une importance s'il y a beaucoup d'utilisateurs. Pour les petits syst�mes la vitesse n'est pas critique. _Taille_ A vous de voir ! Avec certains fournisseurs on paie selon la place disque, donc c'est une question de gros sous. De grands syst�mes comme nyx.net (service Internet gratuit avec le mail, les news et la Toile) marchent bien avec une taille sugg�r�e de 100 Ko par utilisateur et 300 Ko au grand maximum. Les fournisseurs commerciaux offrent autour de 5 Mo par utilisateur. Si vous �crivez des livres ou si vous programmez, les besoins augmentent vite. _Fiabilit�_ Variable. Perdre /home sur un syst�me personnel est ennuyeux, mais recevoir 2000 coups de fils d'utilisateurs qui se plaignent que leur r�pertoire a disparu est plus qu'ennuyeux. Pour certains c'est vital. Vous faites des sauvegardes r�guli�res, n'est-ce pas ? _Fichiers_ A vous de voir. Le minimum des fichiers de d�marrage de chaque utilisateur est une douzaine de fichiers pour environ 5 Ko. _Note 1_ Vous pouvez envisager le RAID pour la vitesse ou la fiabilit�. Si vous voulez une vitesse et une fiabilit� extr�me, vous devriez envisager une autre solution logicielle et mat�rielle (serveurs haut-de-gamme, syst�me avec tol�rance aux pannes, etc). _Note 2_ Les brouteurs Web utilisent souvent un cache local qui peut prendre beaucoup de place et provoquer beaucoup d'activit� disque. Il y a plusieurs moyens d'�viter cela, voir R�pertoires Utilisateurs et WWW. _Note 3_ La tendance naturelle des utilisateurs est d'utiliser au maximum l'espace disque qu'on leur alloue. Le syst�me de Quotas Linux permet de limiter le nombre de blocs et d'inodes qu'un seul utilisateur peut allouer par syst�me de fichiers. Voir le Linux Quota mini-HOWTO Ex�cutables ( /usr/bin et /usr/local/bin) _Vitesse_ Lente. La vitesse de chargement d'un binaire n'est pas critique, j'en veux pour t�moin les bonnes performances des syst�mes "live" sur un CDROM. _Taille_ 200 Mo devraient suffire. Un serveur � usages multiples devrait peut-�tre r�server 500 Mo pour anticiper la croissance. _Fiabilit�_ Basse. Les binaires essentiels sont en g�n�ral dans /bin et /sbin. Si l'on perd tous les binaires, c'est p�nible car il faut tout r�installer, mais pas dramatique. _Fichiers_ La plupart entre 10 et 100 Ko. Certains assez gros (emacs ...) Librairies (/usr/lib and /usr/local/lib) _Vitesse_ Moyenne. On trouve l� plein de choses, des fontes comme des librairies dynamiques. Souvent les fichiers sont charg�s en entier et donc une vitesse suffisante est n�cessaire. _Taille_ Variable. C'est l� par exemple que les traitement de texte stockent leurs dizaines de m�gas de fontes et d'exemples. Le peu de personnes qui m'ont contact� m'ont parl� de 70 Mo, mais une installation Debian 1.2 compl�te peut prendre plus de 250 Mo. Parmi les plus gros consommateurs de place disque: GCC, Emacs, TeX/LaTeX, X11 et perl. _Fiabilit�_ Basse. Comme pour les ex�cutables. _Fichiers_ Assez gros avec un odre de grandeur de 1 Mo. _Note_ Pour des raisons historiques certains programmes (comme GCC dans /usr/lib/gcc/lib) stockent des ex�cutables dans les r�pertoires de librairies. Racine (/) _Vitesse_ Assez lent: il n'y a l� que le minimum, et la plupart des programmes ne sont lanc�s qu'au d�marrage. _Taille_ Assez petit. Cepandant c'est une bonne id�e de garder quelques fichiers et utilit�s de d�pannage et plusieurs versions du noyau. 20 Mo devraient suffire. _Fiabilit�_ Elev�e. Une panne de la racine peut �tre relativement co�teuse en temps et en cheveux arrach�s. Avec de la pratique vous pourrez faire cela en un heure, mais si vous avez l'habitude de ce genre de choses c'est que quelque chose ne va pas. Naturellement, vous avez une disquette de secours ? Et vous l'avez mise � jour r�guli�rement ? Il y a des disquettes toutes faites et des utilitaires de cr�ation de disquette de secours. Y passer un peu de temps peut vous �pargner de devenit un expert en r�paration de la partition racine. _Note 1_ Si vous avez plein de disques, pourquoi ne pas mettre une partition de boot de secours sur un disque physiquement diff�rent de celui sur lequel vous d�marrez habituellement ? Le peu d'espace que �a vous co�tera sera amplement compens� par le temps gagn� en cas de panne. _Note 2_ Pour la simplicit� comme pour le d�pannage, il n'est pas recommand� de mettre la partition racine sur un syst�me RAID niveau 0. Si vous utilisez RAID pour votre partition racine, il faut mettre l'option md pour votre noyau de secours. _Note 3_ Pour d�marrer avec Lilo il est important que les fichiers essentiels au d�marrage r�sident enti�rement dans les 1023 premiers cylindres. Ce qui comprend le noyau et les fichiers du r�pertoire /boot. DOS, etc.< Au risque de para�tre h�r�tique j'ai inclus ce paragraphe au sujet duquel beaucoup ont des r�action vives. Malheureusement pas mal de disques sont livr�s avec des outils d'installation et de maintenance bas� sur ces syst�mes et il faut en tenir compte. _Vitesse_ Tr�s lente. Les syst�mes en question ne sont pas r�put�s pour leur vitesse donc il y a peu d'int�r�t � utiliser des disques dernier cri. Le multit�che ou le multithread ne sont pas disponibles, donc les possibilit�s des disques SCSI ne sont pas pleinement exploit�es. Un vieux disque IDE devrait faire l'affaire. Notons que Windows 95 et NT supportent le multi-t�ches et devraient donc mieux profiter des caract�ristiques du SCSI. _Taille_ La compagnie qui produit ces syst�mes n'est pas r�put�e pour �crire des programmes petits et optimis�s, attendez-vous � y consacrer plusieurs dizaines de Mo. Avec une vieille version de DOS ou Windows �a peut tenir dans 50 Mo. _Fiabilit�_ Ha-ha. Comme une cha�ne a la force de son maillon le plus faible, vous pouvez utiliser un vieux disque. Comme l'OS est plus facilement susceptible de s'auto-d�truire que le disque, vous apprendrez sans doute ici l'importance des sauvegardes de secours. Dit autrement: "Votre mission, allez-vous l'accepter, est de garder cette partition en �tat de servir. Cette mise en garde s'auto-d�truira dans 10 secondes ..." On m'a demand� r�cemment de justifier mes prises de positions dans ce paragraphe. D'abord je m'excuse mais je n'appelle pas DOS et Windows des syst�mes d'exploitation. Ensuite il y a des implications l�gales � prendre en consid�ration. Je ne donnerai au lecteur que quelques mots-cl�s: DOS 4.0, DOS 6.x et divers utilitaires de compression disque dont le nom devrait rester secret. 4.2 Explication des termes Bien s�r le plus rapide est le mieux mais souvent le joyeux installateur de Linux a plusieurs disques de vitesse et de qualit� variable. Bien s�r ce document pour rester utile � tous doit �tre g�n�ral et ne saurait envisager tous les cas particuliers. M�me ainsi il y a quelques d�tails � retenir: Vitesse C'est un m�lange de plusieurs termes: charge du processeur principal, temps de mise en place du transfert, temps d'acc�s et taux de transfert. Il n'y a pas d'optimum fix� mais souvent le prix est le facteur d�terminant. La charge processeur varie uniquement pour les disques IDE (car c'est le processeur principal qui pilote le disque), et pour les SCSI elle est toujours assez faible. Le temps d'acc�s est assez petit, quelques millisecondes. Il intervient assez peu si on utilise la queue des commandes SCSI, on peut alors lancer d'autres commandes pendant que les premi�res attendent leur r�ponse et le bus est occup� tout le temps au mieux. Dans le cas des serveurs de news, qui ont un grand nombre de petits fichiers, le temps d'acc�s peut �tre avoir plus d'influence sur la vitesse globale. Les deux principaux param�tres sont: _Temps d'acc�s_ Habituellement on donne le temps moyen pris par la t�te de lecture pour aller d'une position � une autre au hasard. Ce param�tre a plus d'importance s'il y a beaucoup de petits fichiers. Il y a aussi un petit d�lai avant que le secteur d�sir� tourne et se retrouve en face de la t�te. Ce d�lai est proportionnel � la vitesse angulaire. Des valeurs courantes de vitesse angulaire sont 4500, 5400 et 7200 tours/min. Les disques tournant plus vite sont donc plus rapides, mais ils co�tent plus chers, sont parfois bruyants et g�n�rent de la chaleur, param�tre qui compte si vous avez toute une rang�e de disques. Avec les tous r�cents disques � 10000 tours/min les besoins de refroidissement sont encore plus grands et des sch�mas d'a�ration minimale sont donn�s. _Taux de transfert_ En Mo/s. Ce param�tre est plus important si on a peu de grands fichiers. A densit� �gale, la vitesse de transfert est proportionnelle � la vitesse angulaire. Il est important de lire les sp�cifications des disques tr�s attentivement, et de noter que le taux de transfert maximum est donn� comme le taux de transfert entre la m�moire cache du disque et la m�moire principale, et _pas_ comme le taux de transfert moyen entre le disque et la m�moire principale. Voir aussi Consommation et Chaleur. Fiabilit� Bien s�r personne ne voudrait d'un disque pas tr�s fiable. On ferait mieux de consid�rer les vieux disques comme non fiables. Pour le RAID il est sugg�r� d'utiliser un ensemble de disques diff�rents de telle sorte que les pannes simultan�es soient moins probables. Autant que je sache, je n'ai connu qu'un cas d'un syst�me de fichiers totalement foutu, mais dans ce cas un mat�riel instable semblait la cause des probl�mes. Les disques ne sont pas chers de nos jours et les gens sous-estiment toujours la valeur du contenu de leurs disques durs. Si vous avez besoin de mat�riel fiable, remplacez vos vieux disques et gardez des roues de secours. Un disque peut marcher plus ou moins en continu pendant des ann�es, mais ce qui tue un disque c'est souvent en fin de compte les variations de tension. Fichiers La taille moyenne des fichiers est importante pour d�cider les bons param�tres du disque. Avec beaucoup de petits fichiers c'est le temps d'acc�s qui compte, et avec peu de gros fichiers c'est plut�t le taux de transfert. La queue des commandes SCSI est tr�s bien adapt�e � la gestion de beaucoup de petits fichiers, tandis que pour le taux de transfert EIDE et SCSI sont � peu pr�s �quivalents. 4.3 Technologies Quelles sont les technologies disponibles et qu'est-ce que leur choix implique en terme de vitesse, fiabilit�, consommation, flexibilit�, facilit� d'usage et complexit� ? RAID C'est une m�thode pour augmenter la fiabilit� ou la vitesse ou les deux en utilisant plusieurs disques en parall�le. Ainsi les temps d'acc�s et taux de transferts sont diminu�s. Avec des miroirs et des v�rifications (checksums) on peut am�liorer la fiabilit�. Ils sont un bon choix pour de gros serveurs mais pour un PC autant tuer une mouche au pistolet laser. Voir les documents et FAQs sur ce sujet. Avec Linux on peut utiliser un syst�me RAID soit logiciel (le module md du noyau) soit mat�riel avec un contr�leur support�, qu'il soit PCI-SCSI ou SCSI-SCSI. Une solution mat�rielle est plus rapide, mais bien s�r plus ch�re. Les contr�leurs SCSI-SCSI sont d'habitude r�alis�s comme un ensemble de disques et un contr�leur, communiquant entre eux par un second bus SCSI et qui se connectent au bus SCSI. De l'ext�rieur, l'ensemble se comporte comme un seul disque SCSI. Mais cette connexion au bus SCSI peut �tre un facteur limitant pour les performances. Un avantage significatif de ce genre de mat�riel est pour les gens qui ont de grands ensembles de disques durs: comme le nombre d'entr�es SCSI dans le r�pertoire /dev est limit�, cette solution permet d'utiliser plusieurs disques avec un seul fichier de p�riph�rique. Les contr�leurs PCI-SCSI, comme leur nom l'indique, sont connect�s au bus PCI qui est plus rapide qu'un bus SCSI. Ces contr�leurs ont besoin de drivers sp�ciaux mais ils offrent du coup la possibilit� de configurer le RAID � travers le r�seau, ce qui simplifie l'administration. Actuellement seules quelques familles de cartes PCI-SCSI sont support�es par Linux. _DPT_ Les plus anciens et les plus matures sont les contr�leurs de DPT parmi lesquels le SmartCache I/III/IV et le SmartRAID I/III/IV. Ces contr�leurs sont support�s par le pilote EATA-DMA du noyau standard. Cette soci�t� a aussi une page d'information qui d�crit certains aspects des technologies RAID et SCSI en plus de l'information sur leurs produits. On peut consulter les page de l'auteur des pilotes pour contr�leurs DPT sur SCSI et sur DPT. Ces contr�leurs ne sont pas les plus rapides mais leur fiabilit� n'est plus � prouver. _ICP-Vortex_ Tr�s r�cemment des contr�leurs de ICP-Vortex offrant jusqu'� 5 canaux ind�pendants et un mat�riel tr�s rapide bas� sur la puce i960. Le pilote a �t� �crit par le fabricant lui-m�me, qui prouve ainsi qu'il soutient Linux. _DAC-960_ Encore en b�ta-version. Plus d'information dans un futur proche. Les contr�leurs SCSI-SCSI sont de petits ordinateurs, souvent avec une quantit� appr�ciable de m�moire vive. Ils se pr�sentent du point de vue ext�rieur comme un disque �norme, rapide et fiable. Ils n'ont donc pas besoin de pilote particulier (en plus de celui de la carte SCSI principale). Certains de ces contr�leurs ont une option pour parler � plusieurs adresses simultan�ment. D'habitude ils sont configur�s gr�ce � une interface ou � un �mulateur de terminal vt100 connect� � leur interface s�rie. R�cemment j'ai appris que Syred faisait aussi des contr�leurs SCSI-SCSI support�s par Linux. Je n'ai pas plus d'information mais on peut regarder sur leur site: www.syred.com Je ne donne ici qu'un rapide aper�u du RAID qui a beaucoup de niveaux et de variantes. Le lecteur int�ress� est invit� � consulter la FAQ RAID. * Le mode RAID _0_ n'est pas redondant du tout mais offre le plus de vitesse. Les donn�es sont r�parties sur plusieurs disques et les op�rations de lecture/�criture se font en parall�le. D'un autre c�t�, si un disque a une panne tout est fichu. Ai-je d�j� mentionn� les sauvegardes ? * Le mode RAID _1_. C'est la m�thode la plus primitive pour obtenir de la redondance: les donn�es sont copi�es sur chaque disque. C'est bien s�r un immense g�chis mais on a un grand avantage: un temps moyen d'acc�s tr�s court. En effet les ordre de lecture sont envoy�s � tous les disques et c'est le premier � r�pondre qui gagne. Le taux de transfert n'est pas significativement plus �lev� qu'avec un seul disque, mais en lisant une piste diff�rente sur chaque disque on peut parfois gagner du temps. Si vous n'avez que 2 disques c'est la seule fa�on d'avoir de la redondance. * Les modes RAID _2_ et _4_ ne sont pas tr�s courants et on n'en parlera pas ici. * Le mode RAID _3_ utilise plusieurs disques (au moins 2) pour mettre des donn�es r�parties comme en RAID 0. Il utilise aussi des disques redondants pour stocker le OU exclusif des donn�es des disques de donn�es. Si le disque redondant tombe en panne, le syst�me peut continuer � fonctionner sans probl�me. Si c'est un disque de donn�es qui crashe, le syst�me peut r�cup�rer les donn�es � partir des disques redondants et des autres. Une panne double met le syst�me hors-service. Le mode RAID 3 ne fait du sens qu'avec au moins 2 disques de donn�es et un pour la redondance. Il n'y a pas de limite th�orique, mais la probabilit� de panne augmente avec le nombre de disques. La limite habituelle est de 5 � 7 disques. Comme toutes les op�rations d'�criture doivent �tre r�percut�es sur le disque redondant, la vitesse globale en �criture d'un ensemble RAID 3 est celle de son disque redondant. La vitesse en lecture est celle d'un syst�me RAID 0 ayant autant de disques que le RAID 3 a de disques non redondants. La vitesse chute s�v�rement lorsque l'ensemble doit restaurer les donn�es depuis le disque redondant. * Le mode RAID _5_ est comme le RAID 3, mis a part que l'information redondante est r�partie sur l'ensemble des disques. �a augmente la vitesse en �criture, puisque la charge est r�partie. Il y a aussi des modes hybrides bas�s sur le RAID 0 ou 1, et un autre niveau. Beaucoup de combinaisons sont possibles mais certaines sont assez complexes. Le RAID _0/1_ combine la r�partition et la duplication, ce qui donne de tr�s bons taux de transfert et temps d'acc�s moyen. Le revers de la m�daille est que �a requiert beaucoup de disques et que c'est complexe. Le RAID _1/5_ combine la redondance fa�on RAID 5 et le court temps d'acc�s du RAID 1. La redondance est am�lior�e par rapport au RAID 0/1 mais la consommation de disques est significative. Il faudra au moins 6 disques pour mettre en place une telle solution, et peut-�tre plusieurs canaux ou contr�leurs SCSI. AFS, Veritas et autres syst�mes de gestion de volume Avoir de nombreux disques et partitions constitue un avantage pour la taille, la vitesse et la fiabilit� mais il y a un hic: Si la partition /tmp est pleine vous �tes bien emb�t� m�me s'il y a de la place dans la partition pour les news, car il n'est pas �vident de retransf�rer les quotas d'une partition � l'autre. Les syst�mes de gestion de volume font pr�cis�ment ce travail. Les plus connus sont AFS et Veritas. Ils offrent aussi d'autres fonctions comme un journal des op�rations disque. Veritas n'est pas disponible pour Linux, et il n'est pas certain qu'il puissent vendre des modules du noyau sans publier le code source, il est donc juste mentionn� pour information. Pour voir comment ces syst�mes fonctionnent vous pouvez consulter le site de veritas. Derek Atkins, du MIT, a port� AFS pour Linux et mis en place la Linux AFS mailing List qui est ouverte au public. Pour s'abonner � cett mailing-list il faut envoyer un mail � linux-afs-request@mit.edu et si on trouve un bug linux-afs-bugs@mit.edu. Attention: comme AFS utilise du cryptage il est restreint d'usage dans certains pays (ndT: la France par exemple). AFS est maintenant vendu par Transarc et ils ont mis en place un site Web. Voir le site de Transarc pour des informations g�n�rales et une FAQ. Il y a aussi des d�veloppements bas�s sur la derni�re version libre d'AFS. La gestion de volume est pour l'instant un des gros manques de Linux. Un projet a d�marr� au sujet d'un syst�me de partitions virtuelles qui r�alisera la plupart des fonctions de gestion de volume qu'on trouve dans le syst�me AIX d'IBM. Le patch md pour le noyau Linux Il y a un projet de la part des d�veloppeurs du noyau, md, qui fait partie de la distribution du noyau depuis la version 1.3.69. md offre diverses fonctions telles que le RAID mais il est envore en phase de d�veloppement. Les gens qui l'ont utilis� parlent d'un succ�s mitig� voire d'un crash total. Bref, soyez prudents. Actuellement md permet le mode lin�aire et le RAID niveau 0,1,4 et 5: le plus stable doit �tre le RAID niveau 0 et 1, le reste est encore en d�veloppement. Il est aussi possible d'empiler les niveaux, par exemple de constituer un RAID 1 avec deux paires de disques, chaque paire �tant un montage RAID 0. Il faut bien pr�voir quels disques on combine de mani�re � faire tourner tous les disques en parall�le, ce qui augmente les performances. Pour plus de d�tails se reporter � la documentation de md. Consid�rations g�n�rales sur les syst�mes de fichiers. Dans le monde Linux ext2fs s'est impos� comme le syst�me de fichiers � tout faire. Mais pour certains usages sp�cifiques, d'autres syst�mes de fichiers sont pr�f�rables. Pour les serveurs de news un syst�me avec journal (log file systems) est un choix naturel. C'est l'objet de vives controverses et il n'y a que peu de choix actuellement, mais on avance dans ce domaine. Les syst�mes de fichiers avec journal ont l'avantage d'une v�rification rapide. Un serveur de mail dans la classe 100 Go pourrait souffrir d'une v�rification de syst�mes de fichiers (avec fsck) prenant plusieurs jours au red�marrage. Le syst�me de fichiers de Minix est le plus ancien, tr�s peu utilis� actuellement. Le syst�me Xiafs �tait un candidat s�rieux pour devenir le standard de Linux mais il n'a pas v�cu. Adam Richter d'Yggdrasil a post� r�cemment un message au sujet d'un syst�me de fichiers avec journal et compression, mais c'est encore en d�veloppement. Une version qui ne marche pas est disponible sur le serveur ftp d'Yggdrasil avec des versions patch�es du noyau. Peut-�tre que �a sera prochainement inclus dans la distribution officielle du noyau. Le 23 juillet 1997, Hans Reiser a publi� les sources d'un syst�me de fichiers bas� sur la notion d'arbre, reiserfs. Ce syst�me a des fonctionnalit�s tr�s int�ressantes et il est plus rapide que ext2fs, mais il est encore exp�rimental et pas facile � int�grer dans le noyau. on peut attendre d'importants d�veloppements dans le futur. Ce projet se distingue du syst�me de fichiers avec journal moyen car Hans a d�j� du code qui tourne. Dans le syst�me ext2fs existant, on pourrait ajouter de nouvelles fonctions comme les listes de contr�le d'acc�s (ACL, Access Control List), l� encore dans un proche futur. Il existe aussi un syst�me de fichiers avec cryptage, mais un fois encore v�rifiez qu'il est l�gal dans votre pays (ndT: rappel: en France c'est ill�gal pour le moment). Les syst�mes de fichiers sont un champ de recherches acad�miques et industrielles important, recherches dont les r�sultats sont souvent accessibles gratuitement (ndT: Il n'y a que les clients d'Apple ou Microsoft qui utilisent des technologies vieilles de 10 ans ...). Linux �tant souvent la plate-forme de d�veloppement de tels prototypes, on peut s'attendre a des am�liorations et des innovations continuelles. Syst�mes de fichiers des c�d�roms Il y a un certain nombre de syst�mes de fichiers disponibles pour les c�d�roms. Le plus ancien est le format _High Sierra_, nomm� ainsi d'apr�s l'h�tel o� les accords furent sign�s par les partenaires industriels. C'�tait l'anc�tre de l'_ISO 9660_, qui est support� par Linux (ndT: ce fut le nivellement par le bas: noms de fichiers de 8+3 caract�res, majuscules/minuscules confondues, etc). Plus tard une extension _Rock Ridge_ fut propos�e, ajoutant les noms de fichiers longs et les droits d'acc�s entre autres. Le syst�me de fichiers iso9660 de Linux supporte aussi bien le vieux High Sierra que les extensions Rock Ridge. Cepandant, une fois de plus Microsoft a d�cid� de choisir une de ces technologies comme nouveau "standard". Leur dernier b�b� s'appelle _Joliet_ et offre des possibilit�s d'internationaliation. Ce format est accept� par le noyau Linux depuis la version 2.0.34. Vous devez activer NLS pour l'utiliser. H. Peter Anvin (hpa (at) transmeta.com) a r�cemment post� ces lignes: Actually, Joliet is a city outside Chicago; best known for being the site of the prison where Elwood was locked up in the movie "Blues Brothers." Rock Ridge (the UNIX extensions to ISO 9660) is named after the (fictional) town in the movie "Blazing Saddles." En fait, Joliet est une cit� pas loin de Chicago, surtout c�l�bre pour sa prison o� Elwood �tait enferm� dans le film "Blues Brothers". Rock Ridge (l'extension UNIX de l'ISO 9660) fut baptis� d'apr�s la ville imaginaire du film "Blazing Saddles." En fait c'�tait Jake qui �tait enferm�. Oups ! Compression Faut-il compresser son disque ou ses fichiers ? Voil� une question �prement d�battue, surtout si on prend en compte le danger de perte de fichiers. Il y a pourtant plusieurs options pour les administrateurs aventureux: modules ou patchs du noyau, librairies. La plupart de ces solutions ont de limitations, comme par exemple d'�tre en lecture seule. Seules quelques r�f�rences sont donn�es ici; � vous de vous tenir au courant des derni�res mises � jour. * DouBle offre la compression de fichiers avec certaines limitations. * Zlibc ajoute la compression au vol des fichiers quand on les charge, de fa�on transparente. * Il y a beaucoup de modules qui permettent de lire des fichiers compress�s ou des partitions natives de plusieurs syst�mes d'exploitation, mais la plupart sont en lecture seule. * dmsdos (actuellement en version 0.9.1.2) offre la plupart des options de compression de DOS et Windows. Il n'a pas encore tout mais de nouvelle fontionnalit�s sont r�guli�rement ajout�es. * e2compr �tend ext2fs avec des fonctions de compression. Il est pour le moment en phase de test donc utilisable seulement pour des hackers du noyau. Voir la page de e2compr pour plus d'information. J'ai eu des rapports selon lesquels c'est assez stable et rapide. Autres syst�mes de fichiers Il y a le syst�me de fichiers userfs qui permet un syst�me de fichiers bas� sur FTP, et a entre autres des possibilit� de compression. docfs est bas� sur ce syst�me de fichiers. Avec les ajouts r�cents au noyau, on peut mettre un syst�me de fichiers complet dans un seul fichier (appel� _loopback device_). On peut utiliser �a pour concevoir et tester de nouveaux syst�mes de fichiers. Notez que cela n'a rien a voir avec le _network loopback device_. Il y a aussi un certain nombre de syst�mes de fichiers au stade exp�rimental qui ne sont pas �voqu�s ici. Position physique des pistes Avec les disques petits et lents, certain syst�mes de fichiers utilisaient au mieux les caract�ristiques physiques lors du placement des donn�es stock�es. Cependant, l'augmentation de la vitesse et l'apparition de contr�leurs int�gr�s avec m�moire cache ont r�duit l'effet de ces optimisations. N�anmoins, on peut toujours gagner un peu avec ce genre d'optimisations. Comme chacun le sait, Linux va un jour _dominer le monde_, mais pour que ce jour arrive plus vite il nous faut employer toutes les ressources. La plupart des disques tournent � vitesse angulaire constante mais utilisent une densit� des donn�es � peu pr�s constante sur toutes les pistes. On a donc un taux de transfert bien plus �lev� sur le bord que sur l'int�rieur du disque. Mais il y a aussi le fait que le temps d'acc�s moyen aux donn�es sock�es sur le centre du disque est plus court que pour les donn�es stock�es au centre ou � l'ext�rieur. Mais les disques r�cents utilisent une g�om�trie "logique" diff�rente de la g�om�trie physique, le disque lui-m�me effectuant la conversion. Trouver le "milieu" du disque est plus difficile dans ces conditions. Dans la plupart des cas la piste 0 est la plus � l'ext�rieur mais c'est une convention et pas une norme. _Les pistes int�rieures_ sont plus lentes pour le taux de transfert comme pour le temps d'acc�s. Elles sont plus adapt�es � des partitions telles que DOS, la racine ou la queue d'impression, qui ne demandent pas de vitesse �l�v�e. _Les pistes du milieu_ sont en moyenne plus rapides que les pistes int�rieures pour le taux de transfert comme pour le temps d'acc�s. Elles sont bien adapt�es pour des partitions comme swap, /tmp et /var/tmp. _Les pistes ext�rieures_ ont le taux de transfert le plus rapide mais un temps d'acc�s moyen aussi faible que les pistes int�rieures. C'est l� qu'on pourra mettre de gros fichiers comme des librairies. Le temps d'acc�s moyen peut �tre r�duit en pla�ant au centre les pistes les plus fr�quemment demand�es. Cela peut �tre fait avec fdisk en d�coupant un partition dans les pistes du milieu. Ou bien, avec un disque vide au d�part, on peut copier un fichier bidon avec dd de la taille de la moiti� du disque environ; on cr�e ensuite les fichiers qui ont besoin d'un acc�s rapide et on efface le fichier bidon. Le dernier cas sert surtout pour les queues d'impression: on met le r�pertoire vide de d�part au milieu du disque, ce qui r�duira aussi la fragmentation. Avec les syst�mes RAID on peut aussi placer des fichiers au centre, mais le calcul est plus compliqu�: voir la documentation sur RAID. On peut gagner jusqu'� 50 pourcents. Vitesse des disques Le syst�me m�canique est souvent le m�me dans des disques IDE ou SCSI. Les contraintes m�caniques sont aujourd'hui un facteur limitant m�me si les progr�s continuent. Il y a deux param�tres principaux, habituellement not�s en millisecondes (ms): _Mobilit� de la t�te_ La vitesse � laquelle la t�te de lecture-�criture peut aller d'une piste � une autre, aussi appel� temps d'acc�s. Si vous calculez la double int�grale (la moyenne) de la distance sur tous les points de d�part et tous les points d'arriv�e possibles, vous trouverez que c'est �quivalent � 1/3 de l'ensemble des pistes. _Vitesse de rotation_ Elle d�termine le temps n�cessaire pour se placer dans le bon secteur, temps appel� latence. Quelques valeurs typiques de temps mouvement de la t�te: Type de disque Temps d'acc�s (ms) | Rapide Moyen Vieux --------------------------------------------- Pistes voisines <1 2 8 En moyenne 10 15 30 Au pire 10 30 70 On voit que les disques dernier cri ont des temps d'acc�s � peine meilleurs que les disques moyens, mais que les vieux disques sont significativement moins bons. Vitesse de rotation (tr/min) | 3600 | 4500 | 4800 | 5400 | 7200 | 10000 --------------------------------------------------------------------------- Latence (ms) | 17 | 13 | 12.5 | 11.1 | 8.3 | 6.0 Comme la latence est le temps moyen pour atteindre un autre secteur, la formule est assez simple: latence (ms) = 60000 / vitesse (tr/min) Ce tableau montre lui aussi que la vitesse des disques progresse moins qu'auparavant. En revanche, la consommation d'�lectricit�, l'�chauffement et le bruit augmentent beaucoup. 5. Autres syst�mes d'exploitation. Beaucoup de Linuxiens ont plusieurs syst�mes d'exploitation, ce qui est parfois n�cessaire ne serait-ce que pour certains programmes de configuration du mat�riel qui ne tournent que sous DOS ou Windows, pour ne pas les nommer. D'o� l'int�r�t de cette courte section. 5.1 MS-DOS Laissons l� le d�bat pour savoir si c'est ou non un syst�me d'exploitation. Ce qui est s�r est que la gestion du disque par MSDOS est tr�s basique. On peut avoir de grandes difficult�s avec les gros disques, consulter le _Large Drives mini-HOWTO_ � ce sujet. Il est donc plus sage de placer la partition MSDOS au d�but du disque (sur les num�ros de pistes les moins �lev�s). �tant con�u pour de petits disque le syst�me de fichier de MSDOS (_FAT_) alloue des blocs �normes sur les grands disques. Il cr�e aussi pas mal de fragmentation, ce qui ralentit le temps moyen d'acc�s comme le taux de transfert. Une solution est d'utiliser le programme de d�fragmentation mais il est fortement conseill� de faire un sauvegarde des donn�es et de v�rifier le disque (avec chkdsk ou scansidk pour les DOS plus r�cents) avant de d�fragmenter. Mais comme toujours il y a un os, et ici l'os s'appelle _fichiers cach�s_. Certains vendeurs les utilisent pour se prot�ger leurs logiciels. Or un fichier cach� ne peut �tre chang� d'endroit sur le disque, m�me s'il garde la m�me place dans l'arborescence des r�pertoires. En cons�quence les programmes de d�fragmentation ne d�placent pas les fichiers cach�s, ce qui r�duit les effets de la d�fragmentation. �tant mono-t�che, mono-utilisateur, mono-tout, il n'y a aucun gain de vitesse � utiliser plusieurs disques sous MSDOS, a moins que vous utilisiez un contr�leur disque qui fait du RAID au niveau mat�riel. Les vieilles commandes join et subst pour g�rer plusieurs disques demandaient beaucoup de travail pour un r�sultat nul. Elles n'existent plus dans les versions r�centes. Bref, il n'y a pas grand chose � faire pour acc�l�rer la gestion disque de DOS. Sauf ceci: beaucoup de programmes ont besoin d'un espace de stockage temporaire rapide et ceux qui sont bien �crits utilisent la variable d'environnement TEMPDIR ou TMPDIR pour savoir o� cr�er ces fichiers. Vous pouvez faire pointer cette variable vers un autre disque en �ditant le fichier autoexec.bat: _________________________________________________________________ SET TMPDIR=E:/TMP _________________________________________________________________ En plus du gain de vitesse, ceci r�duira sans doute la fragmentation. Le programme fdisk de MSDOS a du mal parfois a effacer des partitions primaires. On peut utiliser � la place le programme fdisk qui vient avec Linux. N'oubliez pas qu'il existe d'autres alternatives � MS-DOS, la plus connue �tant DR-DOS de Caldera. C'est un descendant direct de DR-DOS de Digital Research. Il a beaucoup de fonctions qui manquent � MS-DOS, comme le multi-t�che. Une autre alternative, libre, est Free DOS qui est un projet en d�veloppement. Un certain nombre d'utilitaires sont aussi disponibles. 5.2 Windows La plupart des points ci-dessus s'appliquent, mis � part que Windows95 a une meilleure gestion des disques, notamment SCSI. Pour lire les noms longs vous devrez utiliser le syst�me de fichiers vfat (plut�t que dos) pour monter ces partitions. Le nouveau syst�me de fichiers FAT32 a �t� introduit � partir de la version OSR2. Il convient mieux aux grands disques. Il n'est encore support� que par peu de programmes, m�me par NT 4.0 ou les utilitaires Norton-machin truc. Le noyau Linux supporte le format FAT32 et aussi le format de c�d�roms Joliet depuis la version 2.0.35. La fragmentation est encore un probl�me. On peut limiter les d�g�ts en faisant une d�framentation avant et apr�s tout gros changement (comme l'installation d'un programme). Enlever les fichiers inutiles et vider la poubelle r�duit encore la fragmentation. Windows utilise aussi un disque pour le swap, et le rediriger peut apporter des gains de performance. Il y a plusieurs mini-HOWTOS qui expliquent comment partager le swap entre plusieurs syst�mes d'exploitation. Tr�s r�cemment quelqu'un a commenc� un projet pour que Win95 reconnaisse le syst�me de fichiers ext2fs. Voir cette page Web pour plus de d�tails. Mettre la variable d'environnement TEMPDIR est toujours utile mais tous les programmes ne l'utilisent pas. Utilisez sysedit pour �diter le fichier autoexec comme indiqu� plus haut. Beaucoup de fichiers temporaires sont plac�s dans /windows/temp et changer cela est plus difficile. On peut utiliser regedit � cette fin, mais on risque de mettre le syst�me dans un �tat incoh�rent; et un Windows en panne est encore moins utile qu'un Windows vivant. Une erreur dans la base des registres peut n�cessiter la r�-installation compl�te de Windows. De toute fa�on, beaucoup de programmes ont leurs propres endroits pour mettre leurs fichiers temporaires, il y en a donc un peu partout sur votre disque. Mettre le swap sur une partition s�par�e est une meilleure id�e, et c'est plus facile � faire. Gardez � l'esprit que la partition swap ne peut �tre utilis�e � rien d'autre, m�me s'il y a de la place libre. 5.3 OS/2 La seule chose � mentionner ici est qu'on peut ajouter un syst�me de fichiers de mani�re � pouvoir lire les partitions ext2fs depuis OS/2. 5.4 NT Voil� un syst�me plus s�rieux qui proposent la plupart des fonctions dont les noms exotiques composent la publicit� informatique. Voici un bug report� par acahalan at cs.uml.edu: (traduction d'un extrait de message dans les News) Le DiskManager de NT a un bug s�rieux qui peut corrompre un disque ayant plus d'une partition �tendue. Microsoft a mis un fix sur le site knowledge base (Cela concerne les Linuxiens, car ils ont des souvent des partitions �tendues) 5.5 Sun OS Il y a un peu de confusion entre Sun OS et Solaris. Solaris n'est que Sun OS 5 avec Openwindows et quelques extras. Tapez uname -a pour conna�tre votre version. Parmi les raisons de cette confusion il y a que Sun utilisait un OS de la famille BSD, avec des morceaux de code d'un peu partout et du code propri�taire. Ainsi jusqu'� Sun OS 4.x.y. Puis par une d�cision strat�gique ils ont choisi Unix, System V, Release 4 officiel (SVR4) et Sun OS 5 est n�. Ils ont aussi chang� de marketing, en vendant d'autres produits en _bundle_ avec Sun OS sous le nom de Solaris, actuellement en version 2.6. Sun OS 4 Sun OS est familier � beaucoup de Linuxiens. La derni�re version est 4.1.4 plus un certain nombre de patches. Notez cependant que leur hi�rarchie de fichiers est organis�e diff�remment du FSSTND. Taper man hier pour un bref topo sur la hi�rarchie de fichiers. Sun OS 5 (i.e. Solaris) Il y a une proc�dure d'installation bas�e sur Openwindows, qui vous aide � partitionner et formater les disques avant d'installer le syst�me � partir du c�d�rom. Cette proc�dure plante lamentablement si votre installation est trop exotique, et comme elle cherche � installer tout un syst�me � partir d'un c�d�rom elle plantera mais pas avant un certain nombre de minutes. C'est l'exp�rience que j'en ai eu. Pour contourner le probl�me nous avons tout install� sur une partition et ensuite nous avons d�plac� les r�pertoires aux bons endroits. Les valeurs par d�faut sont bonnes pour la plupart des choses, sauf peut-�tre pour le swap. Alors que les manuels officiels recommandent d'avoir plusieurs partitions pour le swap, pas d�faut une seule partition est utilis�e. Il est conseill� de changer cela d�s que possible. Sun OS 5 poss�de aussi un syst�me de fichiers con�u pour les fichiers temporaires, tmpfs. C'est un genre de RAM disk, et comme les RAM disks le contenu en est perdu quand le courant est coup�. Si la m�moire vive manque des parties du pseudo-disques seront d�plac�s vers la m�moire tampon, il est donc possible d'avoir des fichiers temporaires dans la partition de swap. Linux n'a pas de syst�me de fichiers de ce genre: on en avait parl� mais les opinions �taient partag�es. J'aimerais d'ailleurs avoir des commentaires � ce sujet. Jusqu'ici, le seul commentaire �tait: non !! Sous Solaris 2.0, cr�er de trop gros fichiers temporaires dans /tmp peut causer une panne dy noyau (_kernel panic_) pour cause de manque de m�moire tampon (ndT: Ce n'est qu'un des milliers de bugs de Solaris 2.0). Le pire est que cette panne compl�te peut arriver avec des programmes utilisateurs (donc pas seulement avec des programmes en mode noyau) et � moins de savoir contourner le probl�me le mieux est de ne pas utiliser tmpfs. Voir aussi Combiner le swap et /tmp. Pour la culture: il y un film appel� Solaris, un film de science fiction tr�s long, tr�s lent et totalement incompr�hensible ... 6. Clusters Je vais bri�vement �voquer ici les mani�res de connecter des machines ensemble, mais c'est un sujet si vaste qu'il pourrait faire l'objet d'un HOWTO. Comme en plus c'est hors-sujet dans ce HOWTO, si vous voulez contactez-moi et prenez cette partie pour en faire un document s�par�. Aujourd'hui les ordinateurs sont obsol�tes au bout d'un temps tr�s court. Du vieux mat�riel peut pourtant se r�v�ler tr�s utile sous Linux. Utiliser un vieux p�c� commer serveur r�seau a, en plus de la valeur pratique, un certain int�r�t �ducatif. Je ne parlerai ici que de ce qui concerne les disques. Plusieurs formes de partage (clustering) sont possibles aujourd'hui, depuis la r�partition automatique de la charge entre plusieurs machines jusqu'� des mat�riels exotiques comme le SCI (Scalable Coherent Interface) qui permet de combiner plusieurs machines en une seule. Il y a eu aussi du partage sur de plus grosses machines, ainsi le VAXcluster en son temps. L'usage habituel du clustering est le partage des ressources comme les disques durs, les imprimantes, les teminaux mais de fa�on � ce que les ressources soit disponibles � �galit� pour tous les noeuds du r�seau. Il n'y a pas de bonne d�finition du clustering (ndT: ni de bonne traduction ...) mais ici ce mot signifie que plusieurs machines d'un reseau combinent leurs ressources pour servir les utilisateurs. Linux permet certaines formes de partage mais pour le d�butant je d�crirai juste un r�seau local simple. C'est une bonne mani�re de profiter de vieux mat�riel qui serait inutilisable dans �a. La meilleure fa�on d'utiliser une vieille machine est d'en faire un serveur de r�seau. Dans ce cas, le facteur limitant est plut�t la bande passante du r�seau que la vitesse du serveur. A la maison vous pouvez d�placer les fonctions suivantes sur un vieux PC devenu serveur: * Les news * Le courrier �lectronique * Les proxies Web * Un serveur d'impression * Un serveur de modem (PPP, SLIP, FAX, Voice mail) Vous pouvez aussi monter par NFS des disques du serveur. Lisez le FSSNTD pour savoir quels r�pertoires ne doivent pas �tre export�s. On exportera /usr et /var/spool, peut-�tre aussi /usr/local mais sans doute pas /var/spool/lpd. La plupart du temps m�me de vieux disques offrent des performances suffisantes. Cependant, si vous avez un usage intensif des disques du serveur et un r�seau � haut d�bit, vous aurez sans doute besoin de disques rapides. C'est le cas pour un outil de recherche dans un site Web ou pour une base de donn�es. Un tel r�seau (un _toaster network_ comme on l'appelle) peut �tre une tr�s bonne fa�on d'apprendre l'administration syst�me. Il y a des HOWTOs sur le sujet mais vous devez garder en t�te les choses suivantes: * Ne choisissez pas les num�ros IP n'importe comment. Configurez votre r�seau local avec les adresses IP r�serv�es � l'usage priv�, et utilisez votre serveur de r�seau comme un routeur qui g�rera le masquage des adresses IP. * Si vous configurez le routeur comme un pare-feu (firewall) il se peut que vous soyez incapable d'acc�der � vos propres donn�es depuis l'ext�rieur. Cela d�pend de la configuration du pare-feu. Le r�seau _nyx_ est un exemple de cluster. Il est constitu� de: _nyx_ est l'une des deux machines sur lesquelles les utilisateurs se loguent et assure aussi certaines fonctions r�seau _nox_ (ou nyx10) est la machine principale pour utilisateurs et aussi un serveur de courrier �lectronique. _noc_ est un serveur pour les news. La queue des news est accessible par un montage NFS pour nyx et nox. _arachne_ (ou www) est le serveur Web. Les pages Web sont �crites sur nox � travers un montage NFS Il y a des projets de clustering assez avanc�s, notamment: * le projet Beowulf * le projet GAMMA (Genoa Active Message Machine) Le partage high-tech demande une interconnection high-tech, et SCI est une des solutions. Plus d'information sur la page Web de Dolphin Interconnect Solutions ou de scizzl. 7. Points de montage Il est important de ne pas scinder la hi�rarchie des r�pertoires au mauvais endroits. Cette section d�pend fortement du FSSTND et sans doute changera compl�tement quand le FHS sera utilis�e dans une distribution Linux. Voici donc un liste des r�pertoires que vous _pouvez_ (et non que vous _devez_) mettre sur une partition s�par�e. Pour indiquer combien il est opportun de placer tel r�pertoire sur une partition s�par�e, un �chelle de 0 � 5 est adopt�e: 0=� �viter absolument 1=eventullement ... 4=utile 5=recommand� / | +-bin 0 +-boot 0 +-dev 0 +-etc 0 +-home 5 +-lib 0 +-mnt 0 +-proc 0 +-root 0 +-sbin 0 +-tmp 5 +-usr 5 | \ | +-X11R6 3 | +-bin 3 | +-lib 4 | +-local 4 | | \ | | +bin 2 | | +lib 4 | +-src 3 | +-var 5 \ +-adm 0 +-lib 2 +-lock 1 +-log 1 +-preserve 1 +-run 1 +-spool 4 | \ | +-mail 3 | +-mqueue 3 | +-news 5 | +-smail 3 | +-uucp 3 +-tmp 5 La situation bien s�r peut varier, par exemple sur une machine � la maison il n'est pas tr�s utile de scinder le r�pertoire /var/spool mais pour un fournisseur d'acc�s � Internet c'est indispensable. Le mot-cl� ici est _l'usage_. _QUESTION !_ Pourquoi /etc ne doit jamais �tre mis sur une partition s�par�e ? R�ponse: le montage est fait d'apr�s les instructions du fichier /etc/fstab, donc si /etc n'est pas sur la partition racine, et que cette partition n'est pas mont�e, aucun montage ne peut �tre effectu� ... c'est comme d'avoir claqu� la porte en laissant la cl� � l'int�rieur. 8. Placement des partitions, des r�pertoires et des fichiers Nous en savons maintenant assez pour parler de placement. J'ai mis ma m�thode au point apr�s avoir essay� toutes les combinaisons possibles sur mes 3 vieux disques SCSI. Les tables donn�es en appendice servent � simplifier le processus. Elles vous aideront � optimiser votre syst�me mais aussi � le d�panner �ventuellement. Quelques exemples sont donn�s. 8.1 Choisir les partitions R�fl�chissez � vos besoins et posez sur le papier une liste de toutes les parties de votre syst�me de fichiers que vous voulez mettre sur une partition s�par�e. Notez la taille de chacune et triez-les par vitesse d�croissante. La table du chapitre Appendice A est utile pour choisir quels r�pertoires mettre dans quelles partitions. Elle est tri�e par ordre logique, avec des blancs pour vos notes personnelles et des remarques sur les points de montage. Elle n'est PAS tri�e par vitesse d�croissante, mais les besoins en vitesse sont indiqu�s par des petits ronds ('o'). Si vous voulez utiliser du RAID notez avec quels disques vous voulez le faire et quelles partitions seront en RAID. Notez que les diff�rents modes RAID offrent une vitesse et une fiabilit� variable. Pour simplifier, on suppose dans la suite qu'on a un ensemble de disques SCSI identiques et pas de RAID. 8.2 R�partir les partitions entre les disques. Il faut maintenant d�terminer sur quelles disques physiques seront plac�es les partitions choisies ci-dessus. Voici un algorithme pour optimiser le parall�lisme et l'utilisation du bus. Dans notre exemple les partitions � placer sont 123456789, 9 est celle qui a besoin de la plus grande vitesse et 1 est la plus lente. On les r�partit comme suit: A : 9 4 3 B : 8 5 2 C : 7 6 1 Cela fait une "moyenne des vitesses" � peu pr�s �gale sur chaque disque. Utiliser la table de l'appendice B pour d�terminer quels disques utiliser pour quelles partitions afin de profiter au maximum du parall�lisme. Notez la vitesse de chacun de vos disques dans la bonne colonne. �ventuellement, permutez les r�pertoires, les partitions et les disques jusqu'� �tre content du r�sultat. 8.3 Trier les partitions et les disques L'�tape suivante est de s�lectionner les num�ros de partition pour chaque disque. Utilisez la table du chapitre appendice C pour s�lectionner les num�ros de partitions � l'int�rieur de chaque disque. Remplissez avec ces valeurs les tables des Appendices A et B. Ces tables vous serviront lorsque vous installerez votre syst�me (�tape de partitionnement avec fdisk ou cfdisk) 8.4 Optimisation Des consid�rations sp�cifiques � un mat�riel ou � un type d'utilisation peuvent intervenir. Par exemple si le disque C est beaucoup plus lent que les deux autres il vaudra mieux adopter la r�partition suivante: A : 9 6 5 B : 8 7 4 C : 3 2 1 En tenant compte de sp�cificit� des disques Des disques de vitesse globale comparable peuvent s'av�rer plus ou adapt�s � un usage ou � un autre. Comme on l'a d�j� dit, les binaires, qui sont nombreux et petits, sont bien � leur place dans un disque de temps d'acc�s moyen faible et qui g�re une queue des requ�tes. Les librairies et autres gros fichiers profiteront davantage d'un disque ayant un bon taux de transfert, ce que les disques IDE offrent pour pas cher. Utilisation du parall�lisme On peut �viter la surcharge du disque en pensant aux t�ches. Par exemple si vous ex�cutez un programme de /usr/local/bin il y a des chances que vous acc�derez aussi � /usr/local/lib; placer ces deux r�pertoires sur des disques physiquement diff�rents permet de diminuer le temps de recherche et autorise les op�rations en parall�le ou l'utilisation du cache. Des gains de performance surprenants peuvent �tre obtenus ainsi. Identifiez les t�ches communes, les partitions qu'elles utilisent et gardez ces partitions sur des disques physiquement diff�rents. Voici quelques exemples: _Les application bureautiques_ comme les traitements de texte ou les tableurs sont des exemples typiques de logiciels peu gourmands en temps CPU comme en acc�s disque (une fois lanc�s). Cepandant, ces logiciels ont souvent des fonctions de sauvegarde automatique qui cr�ent du traffic dans les r�pertoires personnels des utilisateurs. Avoir les r�pertoires personnels sur plusieurs disques r�partira la charge. _Les lecteurs de News_ ont aussi des fonctions de sauvegarde automatique, et les fournisseurs d'acc�s � Internet ont int�r�t � s�parer les r�pertoires utilisateurs entre plusieurs disques. Les queues des serveurs de News (/var/spool/news) sont connues pour leurs grand nombre de r�pertoires et de fichiers. La perte d'une telle partition n'est pas grave dans la plupart des cas, donc le RAID 0 lui convient parfaitement. Avec beaucoup de petits disques le syst�me pourra supporter un grand nombre de requ�tes par seconde. On peut m�me mettre les news et les fichiers .overview sur des disques s�par�s: voir les FAQs sur les serveurs INN � ce sujet. Voir aussi la page Web d�di�e � l'optimisation des serveurs INN _Les bases de donn�es_ sont gourmandes en terme d'acc�s disques comme de temps de calcul. Cela d�pend beaucoup de l'application envisag�e. On peut envisager le RAID pour avoir � la fois performance et fiabilit�. _Le courrier �lectronique_ met en jeu les r�pertoires des utilisateurs comme les queues de courrier arriv�/� envoyer. Si possible garder les r�pertoires des utilisateurs et les queues sur des disques diff�rents. Pour un serveur de courrier on peut envisager de mettre les queues de courrier re�u et � envoyer sur des disques diff�rents. Perdre du courrier est extr�mement g�nant, si vous �tes un fournisseur d'acc�s ou un routeur. Envisager le RAID et faire des sauvegardes fr�quentes. _Le d�veloppement de logiciels_ peut demander un grand nombre de r�pertoires pour les binaires, les librairies, les fichiers d'en-t�te, les sources et l'archive. S�parer autant que possible tous ces r�pertoires. Sur des petits syst�mes vous pouvez placer /usr/src et l'archive sur le m�me disque que les r�pertoires personnels. _Surfer sur le Net_ est � la mode. Les butineurs ont souvent un cache local qui peut grossir pas mal. Comme le cache est utilis� pour recharger des pages ou retourner � la page pr�c�dents, la vitesse compte. Cepandant, si vous �tes connect�s � un bon serveur de proxy les utilisateurs n'ont plus besoin de cache individuel. Voir aussi Les r�pertoires personnels des utilisateurs et Le Web. 8.5 Besoins et usage Lorque vous achetez une bo�te de 10 c�d�roms avec une distribution Linux et le contenu de gros sites FTP, il peut �tre tentant de vouloir installer autant de choses que vos disques le peuvent. Cependant, vous ne tarderez pas � trouver que �a vous laisse bien peu de place pour �voluer. Voil� pourquoi je soulignerai quelques points importants. _Tester_ Linux est simple et vous n'avez m�me pas besoin d'un disque dur pour cela. Il sufit d'une disquette de d�marrage comme celles fournies avec les distributions. Si vos p�riph�rique ne sont pas support�s, n'oubliez pas qu'il y a souvent plusieurs versions de disquette de d�marrage pour les p�riph�riques exotiques qui peuvent vous d�panner jusqu'� la compilation d'un noyau personnalis�. _Apprendre_ comment marche un syst�me d'exploitation est tr�s facile avec Linux: c'est un syst�me qui vient avec les sources et une abondante documentation. Un disque de 50 Mo suffit pour avoir un shell et les utilitaires les plus courants. _Si �a devient un hobby_ des programmes plus nombreux sont n�cessaires, mais 500 Mo sur un seul disque devraient suffire pour les binaires, les sources et la documentation. _Pour un usage professionnel_ ou amateur s�rieux, il faut encore plus de place, des queues pour le courrier �lectronique et les nouvelles, etc. S�parer les fichiers entre plusieurs disques peut �tre b�n�fique. La place requise est plus difficile � estimer, mais 2 � 4 Go devraient �tre plus que suffisants, m�me pour un petit serveur. _Les serveurs_ vont du simple serveur de courrier �lectronique au gros serveur pour un fournisseur d'acc�s � Internet. Compter 2 Go pour le syst�me de base, ajouter ensuite de la place (et probablement des disques) pour chaque service propos�. Le co�t est ici le facteur limitant mais si on veut justifier le S de Service il faut bien d�penser un peu. J'admets que tous les fournisseurs d'acc�s ne le font pas. 8.6 Serveurs Dans les appendices on trouvera les valeurs � employer pour un serveur d�partemental (de 10 � 100 utilisateurs). Dans cette section on parlera des grands serveurs. De mani�re g�n�rale n'ayez pas peur d'employer le RAID, pas seulement parce qu'il est rapide et fiable mais aussi parce qu'il est un peu plus facile de faire grandir un syst�me RAID. Ce qui est mentionn� ici s'ajoute aux remarques pr�c�dentes. Le plus souvent les gros serveurs ne sont pas apparus comme �a, mais ils ont grandi progressivement. Dans la plupart des cas c'est une bonne id�e de r�server un ou plusieurs disque SCSI pour chaque t�che. Cela permet de r�cup�rer efficacement les donn�es si le serveur est hors d'usage. Notez que transporter un disque d'une machine � une autre n'est pas si simple, en particulier pour les disques IDE. Et les tours de disques SCSI ont besoin d'une initialisation correcte pour reconstruire les donn�es, donc vous devez garder une copie papier de votre fichier /etc/fstab comme des num�ros de s�rie des disques SCSI. R�pertoires personnels des utilisateurs Faites une estimation du nombre de disques requis, si c'est plus que 2 je recommande fortement le RAID. Si vous ne l'utilisez pas, vous pouvez utiliser un algorithme de hachage simple pour r�partir la charge entre les disques. Par exemple vous pouvez utiliser les deux premi�res lettres du nom de login, ainsi jbloggs est mis sur /u/j/b/jbloggs o� /u/j est un lien symbolique vers un disque physique. Serveur FTP anonyme C'est un �quipement essentiel si vous attachez de l'importance � la notion de service. Les bons serveurs sont bien maintenus, document�s, � jour, et tr�s populaires o� qu'ils soient dans le monde. Le serveur ftp.funet.fi (ndT: et en France ftp.lip6.fr) est un exemple de "gros serveur FTP". En g�n�ral c'est plut�t la bande passante du r�seau que la vitesse du processeur qui compte. La taille varie beaucoup. Je crois que l'archive de ftp.cdrom.com est une machine *BSD avec 50 Go de disque. La m�moire vive est importante aussi: 256 Mo pour un gros serveur mais de plus petits peuvent se contenter de 64 Mo. La toile (WWW) Pour beaucoup c'est la principale raison d'aller sur l'Internet. En plus de consommer de la bande passante, cette activit� g�n�re des besoins en cache disque. Garder le cache sur un disque rapide, � part peut �tre int�ressant. Avoir un serveur de proxy est encore mieux. Cela peut r�duire la taille du cache pour chaque utilisateur et acc�l�rer le service en diminuant la bande passante utilis�e. Un serveur de cache a besoin d'un ensemble de disques rapides, le RAID0 est id�al dans ce cas car la fiabilit� n'est pas primordiale. 2 Go devraient suffire. Ne pas oublier d'adapter la dur�e de vie des pages dans le cache � la capacit� disque et aux besoins. On peut adapter la dur�e de vie selon les serveurs, voir: Harvest, Squid ou le serveur de Netscape pour plus de d�tails. Courrier �lectronique La plupart des machines manipulent, peu ou prou, du courrier �lectronique. Cependant, les grands serveurs de courrier forment une cat�gorie � part. C'est une t�che tr�s exigeante et m�me un gros serveur dot� de disques rapides et d'une bonne connexion au r�seau peut se r�v�ler lent � l'usage. A la diff�rence des news qui sont r�parties sur plusieurs serveurs, le courrier �lectronique est centralis�. La s�curit� est donc bien plus importante. Pour un gros serveur envisagez une solution RAID redondante (RAID4 ou RAID5). News C'est une t�che qui demande de grands volumes, mais cela d�pend beaucoup du nombre de forums o� vous souscrivez. Sur Nyx il y a en a 17 Go. Les plus grands groupes sont sans doute dans la hi�rarchie alt.binary.*, vous pouvez sans doute assurer un bon service avec 12 Go si vous ns vous abonnez pas � ces groupes. Certains que je ne nommerai pas pensent que 2 Go suffisent pour pr�tendre assurer un "Service d'Acc�s � Internet". Dans ce cas les news expirent si vite que le mot de "service" se justifie peu. Un vrai serveur de news signifie un trafic de plusieurs Go par jour, et ce nombre ne cesse de cro�tre. Autres Il y a plein de services disponibles sur Internet, m�me si la plupart ont �t� jet� aux oubliettes par la Toile. Cependant, des services comme _archie_, _gopher_ et _wais_ existent encore et restent des outils appr�ciables. 8.7 Pi�ges Les dangers de tout scinder entre des partitions distinctes sont mentionn�s dans la section sur la gestion de volume. Mais on m'a demand� d'insister sur ce point: quand une partition est pleine, elle ne peut plus grandir, m�me s'il y a de la place sur les autres partitions. En particulier, il faut veiller � la croissance explosive de la queue des News (/var/spool/news). Pour les machines multi-utilisateurs avec des quotas gardez un oeil sur /tmp et /var/tmp car certains utilisateurs stockent leurs fichiers l�, recherchez seulement les noms de fichiers termin�s par gif ou jpeg ... Il n'y a aucun avantage � tirer d'un seul disque scind� en plusieurs partitions, si ce n'est que �a rend la surveillance des fichiers (avec la commande 'df') plus facile et que �a permet de mettre les partitions rapides sur le milieu (physique) du disque. Mais �a n'apporte rien en terme d'acc�s en parall�le � plusieurs partitions 8.8 Compromis Une mani�re d'�viter le pi�ge mentionn� ci-dessus est de ne mettre que les partitions dont la taille est peu susceptible de varier comme le swap, /tmp et /var/tmp et de regrouper les autres dans les partitions restantes au moyen de liens symboliques. Exemple: Soit un disque lent (slowdisk), et un disque rapide (fastdisk), et une collection de fichiers. Nous mettons swap et tmp sur fastdisk; /home et la racine sur slowdisk. Et nous avons encore les r�pertoires (fictifs) /a/slow, /a/fast, /b/slow and /b/fast � placer sur les deux partitions /mnt.slowdisk et /mnt.fastdisk faites avec l'espace restant sur chaque disque. Mettre /a ou /b directement sur l'une des deux partitions donnera les m�mes propri�t�s � tous les sous-r�pertoires de chacun de ces r�pertoires, et nous voulons l'�viter. Tailler 4 partitions pour ces 4 r�pertoires ferait perdre de la flexibilit�, nous l'�viterons aussi. La bonne solution est de faire de ces 4 r�pertoires des liens symboliques vers les bons r�pertoires de chacun des disques. Ainsi: /a/fast lien symbolique vers /mnt.fastdisk/a.fast /a/slow lien symbolique vers /mnt.slowdisk/a.slow /b/fast lien symbolique vers /mnt.fastdisk/b.fast /b/slow lien symbolique vers /mnt.slowdisk/b.slow Et nous avons tous les r�pertoires rapides sur le disque rapide sans avoir � faire une partition pour chacun d'entre eux. Le d�savantage est que c'est relativement compliqu� et qu'il faut pr�voir tous les points de montage, liens symboliques et partitions avant d'installer le syst�me. 9. Impl�mentation Les distributions r�centes ont des outils qui vous guideront pour le partitionnement et le formatage des disques, et g�n�reront un fichier /etc/fstab automatiquement. Mais pour y faire des modifications par la suite, vous devez comprendre les m�canismes que �a met en jeu. 9.1 Disques et Partitions Avec DOS ou autre vous trouvez toutes les partitions avec des noms comme C: D:, sans diff�renciation pour les disques IDE, SCSI, r�seau, etc. Dans le monde de Linux c'est diff�rent. Au d�marrage vous verrez un message comme: _________________________________________________________________ Dec 6 23:45:18 demos kernel: Partition check: Dec 6 23:45:18 demos kernel: sda: sda1 Dec 6 23:45:18 demos kernel: hda: hda1 hda2 _________________________________________________________________ Les disques SCSI se nomment sda, sdb, sdc etc, et les disques (E)IDE se nomment hda, hdb, hdc etc. Il y a aussi des noms standards pour tous les p�riph�riques (souris, clavier, disquette, etc), voir /dev/MAKEDEV et /usr/src/linux/Documentation/devices.txt. Les partitions sont not�es par des num�ros sur chaque disque, hda1, hda2, etc. Sur les disques SCSI il peut y avoir jusqu'� 15 partitions, et sur les disques EIDE drives jusqu'� 63 partitions. Ces deux limites sont bien au-del� de ce qui est utile. Ces partitions sont mont�es selon les indication du fichier /etc/fstab pour que les fichiers qu'elles contiennent soient accessibles. 9.2 Partitionnement D'abord vous devez partitionner chaque disque. Sous Linux il y a deux m�thodes, fdisk et cfdisk (plus convivial) (ndT: il y a aussi d'autres outils avec les distributions RedHat ou SuSE). Ces programmes sont complexes, lisez les pages de manuel _tr�s attentivement_. Sous DOS il y a d'autres possibilit�s, comme fdisk ou fips. Ce dernier a l'avantage qu'il peut partitionner un disque sans n�cessairement �craser toutes les donn�es. Avant de lancer fips vous devez d�fragmenter votre disque. Si vous utilisez FAT32 vous pouvez utiliser la derni�re version de fips (� partir de 15c). Il faudra d'abord d�fragmenter. Cela mettra toutes les donn�es au d�but du disque, et l'espace vide restant peut �tre utilis� pour tailler de nouvelles partitions. De toute fa�on, il est indispensable de faire une sauvegarde compl�te de toutes vos donn�es importantes avant de partitionner. Il y a trois types de partitions, primaire, �tendue and logique. On ne peut d�marrer que sur une partition primaire, et le nombre de partitions primaires est limit� � 4. Si vous avez besoin de plus de partitions, vous devez d�finir des partitions �tendues, qui contiendront de partitions logiques. Chaque partition a un num�ro qui indique quel syst�me de fichiers elle utilise, pour Linux les seuls types � connaitre sont swap et ext2fs. Pour plus d'informations, consuler le fichier README qui vient avec fdisk ou le _Partitioning HOWTO_. RedHat a un utilitaire interactif appel� _Disk Druid_ qui est est suppos� �tre une alternative plus conviviale � fdisk et automatiser d'autres t�ches. Cependant cet outil n'est pas tout � fait mature: s'il ne fait pas ce que vous voulez, utilisez plut�t fdisk ou cfdisk. 9.3 Disques Multiples (md) Assurez-vous que vous avez la documentation la plus r�cente sur cette fonctionnalit� du noyau. Ce n'est pas encore stable, vous voil� pr�venu. En bref cela consiste � rassembler des partitions en de nouveaux p�riph�riques md0, md1 etc. en utilisant mdadd, puis � les activer avec mdrun. Cela peut �tre automatis� avec le fichier /etc/mdtab. On peut ensuite consid�rer md0, md1 comme n'importe quel disque. Il y a maintenant un HOWTO sur le RAID avec md auquel je vous renvoie pour les d�tails. 9.4 Formatage Apr�s le partitionnement vient le formatage, c'est-�-dire l'�criture des structures de donn�es qui permettront de d�crire les attributs et la position des fichiers. Si c'est la premi�re fois que vous formatez il est recommand� d'utiliser l'option "verify" ou "check for bad blocks". A strictement parler, c'est inutile, mais cela peut r�soudre des probl�mes comme la terminaison (pour le SCSI). Voir la documentation de mkfs pour les d�tails. Linux est compatible avec un nombre impressionnant de syst�mes de fichiers. Faire man fs pour la liste compl�te. Notez que votre noyau doit avoir le pilote ad�quat pour pouvoir acc�der � un syst�me de fichiers. Lors de l'�tape de configuration du noyau (make menuconfig ou make xconfig) vous avez de l'aide en ligne pour chaque syst�me de fichiers et vous pouvez choisir de l'inclure dans le noyau ou d'en faire un module. Notez que certaines disquettes de sauvetage ont besoin des syst�mes de fichiers minix, msdos et ext2fs compil�s dans le noyau. Les partitions de swap (�change) doivent aussi �tres format�es, utilisez mkswap pour �a. 9.5 Montage Les donn�es d'une partitions ne sont pas visibles avant d'�tres mont�es dans un endroit de l'arborescence appel� point de montage de la partition. Cela est fait � la main avec le programme mount ou bien automatiquement durant le d�marrage. La liste des partitions avec leur point de montage est dans le fichier /etc/fstab. Lisez le manuel de mount et faites tr�s attention aux tabulations dans le fichier /etc/fstab (elles ne sont pas �quivalentes � des espaces). 10. Maintenance C'est le travail de l'ing�nieur syst�me de garder un oeil sur les disques et les partitions. Si une partition est pleine, le syst�me aura des dysfonctionnements, quelle que soit la place libre sur les autres partitions. Pour voir la liste des partitions actuellement mont�es, avec le point de montage et le pourcentage de place libre, taper df. Cela doit �tre fait r�guli�rement, par exemple avec une crontab. Les partitions de swap peuvent �tre surveill�es avec les outils de statistique de la m�moire comme free, procinfo ou top. Surveiller l'usage des disques est plus d�licat mais c'est important pour les performances. Il faut �viter que le m�me disque soit sollicit� tout le temps quand d'autres sont inactifs. Il est important quand on installe un logiciel de savoir pr�cis�ment o� vont les fichiers. Ainsi, pour des raisons historiques, GCC qui met des ex�cutables dans les r�pertoires de librairie. On peut aussi mentionner X11 dont la structure est tr�s complexe. Lorsque votre syst�me est au bord de l'asphyxie il est temps de faire la chasse aux fichiers temporaires, fichiers de log, fichiers core et autres. Un bon usage de ulimit dans les param�tres globaux du shell peut vous aider � �viter d'avoir des fichiers core un peu partout. 10.1 Sauvegarde Le lecteur attentif aura remarqu� les allusions r�p�t�s � l'utilit� des sauvegardes. Les films d'horreur sont nombreux o� l'on parle d'accidents et de ce qui est arriv� aux personnes responsables quand la sauvegarde s'est av�r�e inutilisable, voire inexistante. Il est en g�n�ral plus simple d'investir dans des moyens de sauvegarde d�cents que de se trouver une seconde identit� ... Il y a de nombreuses possibilit�s, et un mini-HOWTO ( Backup-With-MSDOS ) d�taille tout ce que vous devez savoir, en plus d'informations sp�cifiques � MSDOS. En plus de faire des sauvegardes, vous devez vous assurer que vous pouvez retrouver les donn�es. Les donn�es �crites ne sont pas toujours correctes, et de nombreux administrateurs syst�mes ont un jour commenc� � restaurer le syst�me apr�s un accident, joyeux � la pens�e que tout marchait, lorsqu'ils d�couvrirent avec horreur que les sauvegardes n'�taient pas utilisables. Soyez prudents. 10.2 D�fragmentation Cela varie beaucoup selon le syst�me de fichiers. Certains souffrent d'une d�fragmentation rapide et presque paralysante. Heureusement ce n'est pas le cas de ext2fs et c'est pourquoi on a tr�s peu parl� des outils de d�fragmentation. En fait, il en existe, mais il est rare qu'on en aie m�me le besoin. Si vous voulez le faire pour une raison ou pour une autre, le moyen simple et rapide est de faire une sauvegarde puis une r�cup�ration. Si cela ne concerne qu'une petite partie des fichiers, pas exemple les r�pertoires utilisateurs, vous pouvez le tar-er dans une zone temporaire sur une autre partition, _v�rifier_ l'archive, effacer l'orignial et le d�-tar-er. 10.3 Effacement Le plus souvent le manque de place est r�solu par l'effacement des fichiers inutiles qui s'accumulent. Les programmes qui ne terminent pas normalement laissent toutes sortes de trucs tra�ner aux endroits les plus bizarres. Normalement un fichier appel� _core_ est cr�� en cas de plantage d'un programme. Il ne sert qu'� deboguer, donc vous pouvez l'effacer si vous ne comptez pas d�boguer. Ces fichiers peuvent se trouver n'importe o� dont il est recommand� de les chercher de fa�on globale. (ndT: find / -name core devrait marcher) L'arr�t pr�matur� des programmes laisse aussi des fichiers temporaires dans des r�pertoires comme /tmp ou /var/tmp, fichiers qui auraient �t� effac�s si le programme avait termin� normalement. Ces r�pertoires sont en g�n�ral nettoy�s au d�marrage, mais si vous ne red�marrez jamais ils peuvent finir par �tre plein de vieux trucs. N'effacez pas les fichiers aveugl�ment. Des utilitaires comme find et file peuvent vous servir � localiser les fichiers plus vieux que telle date et � conna�tre le type d'un fichier. Beaucoup de choses sont archiv�s lorsque le syst�me fonctionne, en particulier dans le r�pertoire /var/log. Les messages du noyau sont mis dans /var/log/messages qui a une certaine tendance � grossir avec le temps. Il peut �tre bon d'avoir une petite archive de ce fichier pour pouvoir le comparer avec les messages du noyau si le syst�me commence � se comporter bizarrement. Si le courrier ou les news ne fonctionnent pas correctement, c'est peut-�tre d� � une croissance excessive de /var/spool/mail et /var/spool/news. Faites attention aux fichiers dont le nom commence par ".", il ne sont pas affich�s par ls -l, c'est pourquoi on recommande d'utiliser plut�t ls -Al. Le d�passement de capacit� des r�pertoires utilisateurs est une question d�licate. De v�ritables guerres ont d�j� eu lieu entre utilisateurs et administrateurs � ce sujet. Le tact, la diplomatie et un budget g�n�reux pour de nouveaux disques sont les solutions. En utilisant le mot-du-jour, un petit message dans le fichier /etc/motd qui est affich� chaque fois qu'un utilisateur se loggue, on peut sensibiliser les utilisateurs. Mettre les bonnes valeurs par d�faut pour emp�cher les fichiers core d'�tre produits �pargne bien du travail. Certaines personnes essayent de cacher les fichiers, en utilisant le fait que les fichiers dont le nom commence par un point ne sont pas visibles pour la comande ls. Un exemple classique est ... qui n'est donc pas vu par ls et passe inaper�u � c�t� de . et .. si on fait ls -al. La solution est de faire ls -Al qui affiche tous les fichiers sauf . et .. 10.4 Mises � jour Quelle que soit la taille de vos disque, ce sera un jour trop petit. Actuellement ce sont les disques de 6.4 Go qui offrent le meilleur rapport place/prix. Avec des disques IDE vous aurez peut-�tre � enlever un vieux disque, le nombre total �tant limit� � 2 ou 4. Avec le SCSI vous pouvez avoir jusqu'� 7 disques en 8-bit et 15 en 16-bit (wide SCSI) par canal. Mais certains adaptateurs ont plusieurs canaux et qu'on peut mettre plusieurs adaptateurs. Mon point de vue est qu'avec le SCSI on est plus content sur le long terme. Et maintenant la question bateau, que faire de ce nouveau disque ? Souvent c'est pour �tendre les queues qu'on a d� �tendre, donc la solution simple est de monter les nouveaux disques dans /var/spool. D'un autre c�t� les nouveaux disques �tant plus rapides, c'est peut-�tre l'occasion de revoir tout en profondeur. Si la mise � jour est rendue indispensable par le manque de place dans /usr ou /var elle est un peu plus complexe. Vous pouvez envisager la r�installation compl�te de la toute derni�re version de votre distribution pr�f�r�e. Dans ce cas faites tr�s attention � ne pas �craser vos r�glages essentiels. Les fichiers de configuration sont pour la plupart dans le r�pertoire /etc. Proc�der avec soin, avec une sauvegarde r�cente et des disquettes de sauvetage qui marchent. Une autre possibilit� que la r�installation est de simplement copier le vieux r�pertoire vers le nouveau, qui est mont� sur un point de montage provisoire. Puis �diter le fichier /etc/fstab pour que le chemin du r�pertoire pointe vers la nouveau, et red�marrez. Si le d�marrage �choue, vous pouvez red�marrer avec une disquette de secours, �diter � nouveau /etc/fstab et r�essayer. Tant qu'il n'y aura pas de logiciel de gestion de volume pour Linux �a restera � la fois complexe et dangereux. Ne soyez pas surpris si vous d�couvrez que vous devez restaurer le syst�me d'apr�s une sauvegarde. Le Tips-HOWTO donne l'exemple suivant pour d�placer toute une structure de r�pertoire: _________________________________________________________________ (cd /source/directory; tar cf - . ) | (cd /dest/directory; tar xvfp -) _________________________________________________________________ �a marchera sur la plupart des syst�mes Unix. Attention aux r�pertoires dont la structure arborescente est trop profonde, elle peut faire �chouer un tar autre que GNU tar. Si vous avez acc�s � GNU cp (c'est toujours le cas sous Linux) vous pouvez aussi bien utiliser _________________________________________________________________ cp -av /source/directory /dest/directory _________________________________________________________________ GNU cp sait se d�brouiller avec les liens symboliques, les FIFO et les fichiers de p�riph�riques et les copier correctement. Rappelez-vous que ce n'est jamais une bonne id�e de transf�rer /dev ou /proc 11. Utilisation avanc�e Linux et ses cousins offrent de nombreuses possibilit�s pour une destruction rapide et efficace du syst�me. Ce document n'y fait pas exception. Avec le savoir vient le pouvoir et donc le danger, et les paragraphes qui suivent pr�sentent des sujets plus �sot�riques qui ne devraient pas �tre abord�s avant d'avoir lu et compris la documentation et les pi�ges. Vous devriez faire une sauvegarde, et essayer au moins une fois d'�craser et de restaurer compl�tement votre syst�me. Sinon vous ne serez pas le premier � avoir une superbe sauvegarde et rien pour la r�installer (ou, encore plus g�nant, des fichiers essentiels manquent sur la bande). Les techniques d�crites ici sont rarement utiles mais servent � des installations particuli�res. Pensez s�rieusement � ce que vous voulez faire avant d'aller plus loin. 11.1 Param�tres du disque dur Les param�tres physiques du disque dur peuvent �tre chang�s avec l'utilitaire hdparms. Le param�tre le plus int�ressant est sans doute _read-ahead_ qui d�termine combien de bits on doit lire d'avance en lecture s�quentielle. Ce qui fait le plus de sens est de s�lectionner la longueur moyenne des fichiers. Mais cette moyenne pour tout un disque physique peut �tre non significative. Probablement cela n'est utile que sur les disques sp�cialis�s dans les news ou le courrier �lectronique des grands serveurs. Pour des raisons de s�curit� les valeurs par d�faut de hdparm sont plut�t conservateurs. L'inconv�nient est que vous pouvez avoir des interruptions qui se perdent si vous avez des IRQ � grande fr�quence comme lorsqu'on utilise le port s�rie et un disque IDE en m�me temps, les IRQ du disque vont masquer les autres. Ce qui entra�ne des performances tout sauf optimales lors du t�l�chargement sur Internet. S�lectionner hdparm -u1 device enl�vera ce masquage et m�me am�liorera vos performances, ou bien endommagera les donn�es du disque. A essayer avec prudence et avec des sauvegardes r�centes. 11.2 Param�tres du syst�me de fichiers La plupart des syst�mes de fichiers viennent avec un utilitaire de configuration: ainsi tune2fs pour ext2fs. On peut jouer avec plusieurs param�tres, mais le plus utile est peut-�tre la taille qu'on peut r�server. Cela peut vous aider � avoir plus d'espace utile sur vos disques. En revanche vous aurez moins de place pour r�parer le syst�me s'il crashe. 11.3 Synchronisation des axes Cela ne devrait pas �tre dangereux en soi, mis � part que les d�tails exacts des connections ne sont pas bien connus pour beaucoup de disques. La th�orie est simple: garder une diff�rence de phase fixe entre les diff�rents disques d'un ensemble RAID. Cela diminue le temps d'attente pour que la bonne piste soit en position pour la t�te de lecture/�criture. En pratique , avec de grands tampons pour la lecture d'avance, le gain est n�gligeable. La synchronisation des axes ne doit pas �tre utilis�e dans un ensemble RAID0 ou RAID 0/1 car on perdrait le b�n�fice d'avoir les t�tes de lectures sur des emplacements diff�rents. 12. Pour plus d'information Il y a pas mal d'information disponible pour ceux qui mettent en place un grand syst�me, par exemple les fournisseurs d'acc�s � Internet. Les FAQs des forums suivants sont utiles: 12.1 Forums Parmi les plus int�ressants: * Storage. * PC storage. * AFS. * SCSI. * Linux setup. * Linux (francophone). La plupart des forums ont leur propre FAQ destin�e � r�pondre aux questions les plus courantes, comme le nom de Foire Aux Questions l'indique. Si vous ne les trouvez pas dans la queue des news vous pouvez aller directement � l'archive FTP des principales FAQs. La version hypertexte se trouve � l'archive HTTP des principales FAQs. Certaines FAQs ont leur propre site, en particulier * la FAQ SCSI et * la FAQ de comp.arch.storage. 12.2 Mailing lists Ce moyen de communication destin� aux d�veloppeurs a un bon rapport signal/bruit. Repensez-y � deux fois avant de poser des questions sur les mailing-lists car le bruit ralentit l'effort de d�veloppement. Parmi les listes qui nous concernent, linux-raid, linux-scsi et linux-ext2fs. La plupart des mailing lists int�ressantes sont sur le serveur vger.rutgers.edu, mais il est vraiment surcharg�, essayez plut�t un mirroir. Il y a un miroir de quelques listes sur le site de Redhat. La plupart des listes sont aussi accessibles sur le site Linux HeadQuarters, et le reste de la toile est une mine d'or pour les informations. Si vous voulez en savoir plus sur les listes existantes vous pouvez envoyer un message au serveur de listes de vger.rutgers.edu donc le corps contiendra le seul mot "lists". Si vous voulez savoir comment marche une mailing list envoyez un message avec le seul mot help � la m�me adresse. A cause du succ�s de ce serveur il est possible que la r�ponse prenne un certain temps. Il y a aussi un certain nombre de serveurs majordomo int�ressants, comme la liste des pilotes EATA et la liste des entr�es/sorties intelligentes. Les mailing lists �voluent rapidement mais un certain nombre de listes int�ressantes sont sur la page du Linux Documentation Project. 12.3 HOWTO Ce sont les premi�res sources d'information g�n�rale, mais on y trouve aussi la solution � bien des probl�mes sp�cifiques. Les HOWTOs apparent�s � celui-ci sont Bootdisk, Installation, SCSI et UMSDOS. le site principal en anglais est l'archive du LDP sur sunsite. Le mirroir en France (qui contient aussi la traduction des HOWTOs en fran�ais) est Freenix. Il y a un nouveau HOWTO qui parle de la mise en place d'un syst�me RAID DPT, voir the DPT RAID HOWTO homepage. 12.4 Mini-HOWTO Parmi ceux qui nous concernent: Backup-With-MSDOS, Diskless, LILO, Linux+DOS+Win95+OS2, Linux+OS2+DOS, Linux+Win95, NFS-Root, Win95+Win+Linux, ZIP Drive. On les trouve aux m�mes endroits que les HOWTOs. Le vieux Linux Large IDE mini-HOWTO est obsol�te, lisez plut�t /usr/src/linux/drivers/block/README.ide ou /usr/src/linux/Documentation/ide.txt (ces fichiers font partie de la documentation des sources du noyau). 12.5 Documentation locale Le plupart des distributions Linux ont un r�pertoire de documentation o� l'on trouve souvent un sous-r�pertoire un sous-r�pertoire pour les HOWTOs Les fichiers de configuration mentionn�s plus haut sont dans le r�pertoire /etc. En particulier /etc/fstab pour les points de montage et mdtab qui est utilis� pour la configuration du RAID. La documentation des sources de linux est bien s�r la source ultime d'information. Pas seulement avec les commentaires qui sont dans le code mais aussi avec le r�pertoire de documentation. Si vous vous posez une question au sujet du noyau vous devez d'abord chercher l�. Les fichiers o� sont stock�s les messages du noyau permettent de savoir ce qui se passe, en particulier si les messages ont d�fil� trop vite au d�marrage. Avec la commande tail -f /var/log/messages dans une fen�tre ou un �cran s�par�, vous aurez une information toujours � jour sur ce qui se passe dans votre syst�me. Vous pouvez aussi utiliser le syst�me de fichiers /proc qui donne de l'info en temps r�el sur le syst�me. Utiliser cat plut�t que more pour voir ces fichiers car leur longueur d�clar�e est z�ro. Tout est bas� ici sur le Filesystem Structure Standard (FSSTND). Il est en train de changer de nom pour devenir File Hierarchy Standard (FHS) et �tre moins propre � Linux. Il y a une page Web du FHS qui explique comment rejoindre la mailing list priv�e des d�veloppeurs. 12.6 Pages WWW Il y a un grand nombre de pages Web int�ressantes, et elles bougent beaucoup, ne soyez pas �tonn�s si ces liens deviennent obsol�tes. Un bon point de d�part est sur Sunsite: c'est l'archive du Linux Developpement Project * Mike Neuffer, l'auteur du cache caching et des pilotes pour contr�leurs RAID, a des pages int�ressantes sur SCSI et DPT. * Sur le d�veloppement du RAID 1 logiciel, voir la page des d�veloppeurs RAID 1. * Sur (entre autres) la mesure de performances, le RAID, la fiabilit�, voir la page du projet Linas Vepstas. * Il y a aussi un HOWTO sur comment avoir en RAID la partition racine. * Voir enfin ici pour la documentation d�taill�e de ext2fs. * Mark D. Roth a une page sur VPS * Un projet similaire: Enhanced File System * Il y a un projet de compression qui s'int�grerait � ext2fs et s'appelle e2compr. Voir la maison-page de e2compr. * Pour plus d'information sur le d�marrage et sur BSD voir ici page. On trouve des tableaux sur les disques, les contr�leurs, etc. � la page appel�e The Ref. On peut l'interroger en ligne ou t�l�charger la base de donn�es par FTP. 12.7 Moteurs de recherche N'oubliez pas que vous pouvez utiliser les moteurs de recherche, comme: * Altavista * Excite * Hotbot Il y a aussi Dejanews, d�di� � la recherche dans les news, qui archive les forums depuis 1995. Si vous voulez de l'aide vous posterez sans doute dans le forum Linux Setup (ndT: Pour les francophones consulter plut�t le forum fran�ais sur Linux) 13. Comment obtenir de l'aide Il se peut que, dans l'incapacit� � r�soudre vos probl�mes par vous-m�me, vous ayez besoin d'aide. Le moyen le plus s�r est de demander � quelqu'un dans le groupe d'utilisateurs Linux le plus proche de chez vous. Une autre possibilit� est de poster dans les news. Le probl�me est que le rapport signal/bruit des newsgroups est parfois faible et votre question peut tr�s bien passer inaper�ue. Quel que soit l'endroit o� vous demandez, il est important de bien poser la question. Dire juste _mon disque dur ne marche pas_ ne risque pas de vous aider: au mieux, quelqu'un vous demandera d'�tre plus pr�cis. Il est recommand� de d�crire le probl�me avec assez de d�tails pour permettre aux gens de vous aider. Il peut se produire l� o� vous vous y attendez le moins. Voil� pourquoi il faut d�crire: _Mat�riel_ + Le Processeur + Le chipset (LX, BX, etc) + Le bus (ISA, VESA, PCI etc) + Les cartes d'extension (carte graphique, etc.) _Logiciel_ + La version du BIOS (Pour la carte-m�re et �ventuellement les adaptateurs SCSI) + LILO, s'il est utilis� + La version du noyau et les patchs ou modifications �ventuels + Les param�tres du noyau (s'il y en a) + Les programmes qui font appara�tre l'erreur (avec num�ro de version) _P�riph�riques_ + Type du disque, fabriquant, version et mod�le. + Les autres p�riph�riques pr�sents sur le m�me bus. Un exemple d'inter-relation de ces diff�rents �l�ments: on a d�j� vu un vieux chipset qui cause des probl�mes si on utilise certaines combinaisons de carte graphique et d'adaptateur SCSI. Joindre � votre message un extrait (bref) du contenu de /var/log/messages peut �tre utile (mais parfois regarder ce contenu suffit � d�tecter la source du probl�me). Bien s�r si le disque est en panne il est possible que ces messages ne soient pas enregistr�s, mais on peut au moins scroller en arri�re avec les touches SHIFT et PAGE UP. 14. Remarques en guise de conclusion La configuration des disques et le choix des partitions sont difficiles, et on n'a pas donn� de r�gles fixes ici. Cependant, y travailler un peu peut apporter des gains consid�rables. Maximiser l'usage d'un seul disque quand les autres sont inactif est loin d'�tre optimal, regardez les LED, elles ne sont pas l� que pour la d�coration. Avec un syst�me bien fait, les petites diodes qui indiquent l'activit� des disques doivent clignoter comme des lampes de discoth�que. Linux permet le RAID au niveau logiciel mais supporte aussi quelques contr�leurs RAID SCSI. V�rifiez ce qui est disponible. Plus tard, si vous re-partitionnez votre syst�me, vous pourrez jetez � nouveau un oeil � ce document. Les commentaires et les contributions sont bienvenus. 14.1 En pr�paration Il y a encore quelques sujets qui vont appara�tre ici. En particulier je vais ajouter d'autres exemples de tables pour la configuration de grands r�seaux. Des exemples de r�seaux marchant sans probl�me sont les bienvenus. Il reste aussi un peu de boulot dans ce HOWTO sur les syst�mes de fichiers et utilitaires. Une grande section sera ajout�s sur les technologies de disque dur ainsi qu'une meilleure description sur l'utilisation de fdisk or cfdisk. La section sur les syst�mes de fichiers se remplira au fur et � mesure que les nouveaut�s sortiront. J'ai re�u r�cemment une plaquette de DPT, qui fabrique le premier syst�me RAID hardware support� par Linux. Leurs feuillets portent maintenant le petit pingouin Linux. Bient�t plus d'information � ce sujet. Il y a quelques petits passages qui font double emploi avec le Filesystem Hierarchy Standard. Les enlever signifiera probablement un remaniement complet des tables de la fin de ce document. J'envisage aussi d'�crire un programme qui automatiserait le processus de d�cision, en donnant un point de d�part simple et plus complet. 14.2 Demande d'information Ecrire ce document a pris un certain temps et bien qu'il commence � ressembler � quelque chose, ce document a encore besoin d'information que seul vous, pr�cieux lecteurs, pouvez m'apporter. * Plus d'information sur la taille de swap n�cessaire et la plus grande taille de swap autoris�e avec les diff�rentes versions du noyau. * Est-ce qu'il est fr�quent qu'un disque soit ab�m� ou qu'un syst�me de fichier soit corrompu ? Autant que je me souvienne, je n'ai jamais connu que des probl�mes d�s � du mat�riel d�fectueux. * J'ai aussi besoin de documentation sur la vitesse compar�e des disques. * Y a-t-il d'autres contr�leurs RAID compatibles avec Linux ? * Des pistes quant aux syst�mes de fichiers, � la gestion de volumes et assimil�s sont bienvenues. * Quels utilitaires dignes d'int�r�t sont disponibles ? * Il faudrait aussi une liste compl�te des sources d'information. Peut-�tre sur un document s�par� ? * L'usage de /tmp et /var/tmp est difficile � d�terminer, en fait savoir quels programmes utilisent quel r�pertoire n'est pas �vident, plus d'information � ce sujet est bienvenue. Cependant, il reste clair que ces deux r�pertoires doivent �tre sur des disques diff�rents pour profiter du parall�lisme. 14.3 Suggestions pour participer � un projet. Sur les forums comp.os.linux.* on trouve plein de bonnes id�es. Je vais en lister ici quelques-uns en rapport avec notre sujet. Les projets ambitieux comme un nouveau syst�me de fichiers doivent toujours �tre post�s soit pour trouver des collaborateurs soit pour voir si quelqu'un ne travaille pas d�j� dessus. _Des outils de Planning_ qui automatisent la conception d'un syst�me constituent un projet de taille moyenne. Une sorte d'exercice en programmation par contraintes. _Des outils de partitionnement_ qui acceptent en entr�e le r�sultat du programme mentionn� ci-dessus et formatent les disques en parall�le puis cr�ent l'arborecence de fichiers avec les bons liens symboliques. Ce serait encore mieux si on int�grait �a � des programmes d'installation existants. Le programme d'installation de Solaris est un bon exemple � m�diter. _Des outils de surveillance_ qui surveillent les partitions et tirent la sonnette d'alarme avant qu'elles soit pleines. _Des outils de migration_ qui permettent de d�placer sans danger des arborescences enti�res (par exemple pour migrer vers un syst�me RAID). Ce serait par exemple un script shell assez simple contr�lant un programme de sauvegarde. Cependant, veillez � ce qu'il soit s�curis� et qu'il permette de revenir en arri�re. 15. Questions / R�ponses Voici quelques questions fr�quentes et leur r�ponse. * Q: De combien de disque dur Linux a besoin ? * R: Linux marche tr�s bien avec un seul disque dur. Avoir assez de m�moire vive (32 ou 64 Mo) est un meilleur choix point de vue performances que d'acheter un second disque. Les disques IDE sont moins chers, mais aussi moins rapides que les SCSI. * Q: J'ai un seul disque, est-ce que ce HOWTO est fait pour moi ? * R: Oui, mais en partie seulement. Voir la section sur le Positionnement physique des pistes. * Q: Y a-t-il des d�savantages dans ce cas ? * R: Un seul petit d�savantage. Si une partition n'a plus de place libre, le syst�me peut se bloquer ou se comporter bizarrement. La gravit� d�pend bien s�r de la partition affect�e. Cependant, ce n'est pas difficile � contr�ler, avec la commande df qui donne une vue g�n�rale de la situation. Utiliser aussi la commande free pour s'assurer que la m�moire virtuelle (c'est-�-dire la m�moire vive + le swap) est suffisante. * Q: OK, je dois donc s�parer mon syst�me entre autant de partitions que possible pour un seul disque ? * R: Non, car cela a plusieurs d�savantages. D'abord la maintenance est plus complexe et le gain peut �tre mineur. Des partitions trop grandes ne sont pas non plus l'id�al. Il y a un juste milieu, qui d�pend du nombre de disques que vous avez. * Q: Est-ce que cela veut dire que plus de disques permettent d'avoir plus de partitions ? * R: En un sens, oui. Cependant, certains r�pertoires ne doivent pas �tre s�par�s de la racine (voir le FHS pour les d�tails) * Q: Et si j'ai beaucoup de disques ? * R: Si vous avez plus que 3 ou 4 disques vous devriez penser � utiliser un des modes RAID. Cependant, il vaut mieux garder la partition root sur une partition simple (sans RAID), voir la section sur le RAID pour les d�tails. * Q: J'ai install� le dernier Windows95 mais je n'arrive pas � acc�der aux partitions Windows depuis Linux. * R: Sans doute votre partition Windows est format�e en FAT32. C'est le cas pour Windows 95 OSR2 et pour Windows 98. Linux a un support pour ce syst�me de fichiers depuis le noyau 2.0.35. * Q: Je n'arrive pas � faire correspondre la somme des taille de mes disques et celle de mes partitions. * R: Il est possible que vous ayez mont� une partition en un point qui n'�tait pas un r�pertoire vide. Le point de montage est un r�pertoire et s'il n'est par vide le montage masquera son contenu. Et en faisant la somme vous verrez qu'il manque la place occup�e par le contenu de ce r�pertoire avant montage. Pour r�soudre �a vous pouvez d�marrer depuis une disquette de sauvetage et voir ce qui se cache derri�re les points de montage. Vous pouvez ensuite effacer ou transf�rer ces donn�es en montant la partition en question sur un point de montage temporaire. * Q: Qu'est ce que ce nyx qui est mentionn� plusieurs fois dans ce HOWTO ? * R: C'est un grand syst�me utilisant les Unix libres et avec 10000 utilisateurs. Je m'en sers pour h�berger mes pages Web mais aussi comme source d'inspiration pour ce HOWTO, en ce qui concerne la configuration de r�seaux assez vastes. Voir la page d'accueil de Nyx qui indique aussi comment obtenir un compte gratuit. 16. Bric-�-brac C'est une section o� vont tous les paragraphes que je n'ai pas pu caser ailleurs: ils y restent plus ou moins longtemps. 16.1 Combiner le swap et /tmp On a discut� dans les forums linux au sujet de syst�mes de fichiers sp�cialis�s pour le stockage temporaire. Un peu comme tmpfs sur les machines *BSD et Solaris, et swapfs sur les machines NeXT. Combiner le swap et la partition /tmp permet de gagner de la place. Ce syst�me de fichiers sp�cialis� n'est rien d'autre qu'un RAM disk qu'on peut swapper, et qui n'est mis sur le disque que lorsque la place est limit�e, ce qui revient � metter les fichiers temporaires sur la partition de swap. Il y a pourtant un hic. Ce sch�ma interdit d'agir en parall�le sur le swap et sur la partition /tmp ce qui peut effondrer les performances. Autrement dit, on �change de la place disque contre de la vitesse. Il y a aussi un probl�me de s�curit� vis-�-vis des utilisateurs qui tentent d'effondrer une machine en remplissant le r�pertoire /tmp. 16.2 Disques de swap entrelac�s. Les partitions de swap sont acc�d�es par la m�thode du colibri (c'est-�-dire dans le d�sordre), afin de r�partir grosso modo la charge entre plusieurs disques. Linux offre en plus la possibilit� d'attribuer des priorit�s aux disques, ce qui est utile si on a des disques de vitesse diff�rente. Voir man 8 swapon et man 2 swapon pour les d�tails. 16.3 Faut-il avoir ou non une partition de swap ? Dans de nombreux cas vous n'avez pas besoin d'une partition, par exemple si vous avez beaucoup de m�moire vive, mettons 64 Mo, et si vous �tes le seul utilisateur de la machine. Dans ce cas vous pouvez essayer de tourner dans partition de swap et voir (par exemple avec les rapports du syst�me ou avec la commande top) s'il y a des moments o� vous n'avez plus de m�moire libre. Enlever la partition de swap a deux avantages: * Vous gagnez de la place disque * Vous gagnez sur le temps moyen d'acc�s car la partition de swap aurait occup� le milieu du disque (qui est plus rapide) Au total, avoir une partition de swap est comme avoir des toilettes chauff�es: on n'en a pas besoin la plupart du temps, mais c'est bien agr�able parfois. (ndT: Ah qu'en termes galants ces choses-l� sont mises !) 16.4 Points de montage et /mnt Dans une ancienne version de ce document, je proposais de mettre toutes les partitions mont�es sur des sous-r�pertoires de /mnt. C'est cependant une mauvaise id�e car /mnt lui-m�me peut �tre utilis� comme point de montage, ce qui rend toutes les autres partitions inaccessibles. (voir Questions et R�ponses). Je propose plut�t de monter les partitions directement dans la racine avec des noms comme /mnt.nom-bien-choisi. Certaines distributions Linux utilisent des points de montage comme /mnt/floppy et /mnt/cdrom ce qui montre bien combien les choses sont peu claires. Esp�rons que le FHS mettra de l'ordre dans tout �a. 16.5 SCSI: num�ros et noms symboliques Les partitions sont nomm�es dans l'ordre o� elles sont trouv�es, et ne d�pendent pas du num�ro SCSI. Cela signifie que si vous ajoutez un disque avec un num�ro interm�diaire, ou si vous changez les num�ros d'une autre mani�re, les noms de partitions sont intervertis et ne correspondent plus � rien. C'est important si vous utilisez des disques amovibles. Dans ce cas il faut r�server les premiers num�ros aux disques fixes et les derniers pour les media amovibles. Beaucoup se sont fait avoir par cette ``feature'' et r�clament qu'on fasse quelque chose. Personne ne sait quand ce sera fix�. Pour l'instant, donc, il faut faire avec. Par exemple c'est une bonne id�e de mettre le disque contenant la partition racine au premier num�ro SCSI. Ainsi il ne sera pas re-num�rot� si un autre disque a une panne. Le coeur du probl�me est le nombre limit� de bits disponibles pour les num�ros majeurs et mineurs des fichiers du r�pertoire /dev utilis�s pour d�crire le device lui-m�me. Voir man MAKEDEV. Actuellement deux solutions sont envisag�es: _scsidev_ cr�e une base de donn�es avec les disques et l'endroit o� ils sont, voir man scsifs. _devfs_ est un projet � plus long terme, qui veut contourner tout la num�rotation des fichiers de p�riph�riques en faisant du r�pertoire /dev un r�pertoire dy noyau tout comme /proc. A suivre. Les num�ros SCSI sont aussi utilis�s pour l'arbitrage. Si plusieurs disques demandent un service, le disque qui a le num�ro le plus faible a la priorit�. 16.6 Consommation et Chaleur Il n'y a pas si longtemps, une machine de puissance �quivalente � un PC d'aujourd'hui consommait du courant triphas�, et exigeait un refroidissement � air ou m�me � eau. La technologie a progress� tr�s vite, offrant des composants rapides mais aussi peu gourmands en �nergie. Cependant, il y a des choses qu'on doit garder en t�te avant d'ajouter � l'ordinateur un disque ou une carte PCI. Gardez � l'esprit que l'�nergie consomm�e va bien quelque part, et que la plupart est transform�e en chaleur. Si la chaleur n'est pas dissip�e, il en r�sultera une surchauffe qui diminue la fiabilit� et la dur�e de vie des composants. Les constructeurs ont de exigences de refroidissement, en termes de m�tres cubes par minute, et on ne saurait trop conseiller d'en tenir compte. Gardez des passages pour l'air, nettoyez la crasse et v�rifiez la temp�rature des disques. S'il sont br�lants au toucher, c'est sans doute qu'ils sont en surchauffe. Si possible utilisez l'acc�l�ration s�quentielle (_sequential spin-up_) pour les disques. C'est l'acc�l�ration qui consomme le plus d'�lectricit� et si tous les disques d�marrent en m�me temps vous risquez de d�passer la puissance fournie par votre alimentation. 16.7 Dejanews C'est un syst�me que la plupart conaissent d�j�. Il permet d'effectuer des recherches parmi les articles post�s dans les _forums Usenet_ depuis 1995 jusqu'� maintenant, et offre aussi une interface Web pour lire et poster des articles. Voir Dejanews Ce qui est sans doute moins connu est qu'ils utilisent 120 stations Linux parall�les, la plupart utilisant le module md pour g�rer 4 et 24 Go d'espace disque (plus de 1200 Go au total). L'ensemble grandit sans cesse mais actuellement il est essentiellement constitu� de Bi-Pentium Pro 200MHz et de Bi-Pentium II 300 MHz avec 256 Mo de m�moire vive ou plus. Une machine de la base de donn�es a normalement 1 disque pour le syst�me d'exploitation et entre 4 et 6 disques g�r�s par md o� les articles sont archiv�s. Les disques sont connect�s � un adaptateur PCI SCSI (BusLogic Mod�le BT-946C ou BT-958), un par machine. Les erreurs disque ne constituent que 0,25% des indisponibilit�s du syst�me. Enfin, ce n'est pas de la publicit� que je fais, mais juste un example de ce qu'il faut pour mettre en place un service Internet majeur. (ndT: le site voila.fr de France T�l�com utilise un nombre comparable de stations Linux pour un moteur de recherche) 16.8 Structure de la hi�rarchie des fichiers Il y a beaucoup de sch�mas pour les hi�rarchies de fichiers, qui diff�rent du FHS par la philosophie, la strat�gie et l'impl�mentation. Il n'est pas possible de les d�tailler ici, le lecteur est renvoy� � man hier qui est disponible sur beaucoup d'architectures. 16.9 Num�rotation des pistes et optimisation Autrefois les syst�mes de fichiers utilisaient les param�tres physiques du disque pour optimiser les transferts, par exemple en essayent de metter tout un fichier dans la m�me piste afin d'�conomiser les temps du changement de piste. Aujourd'hui avec les param�tres logiques, le cache et les sch�mas pour �viter les secteurs d�fectueux, ce genre d'optimisation ne fait plus de sens et peut m�me co�ter plus cher qu'elle ne rapporte. Certains syst�mes d'exploitation utilisent encore ce genre d'algorithmes, mais plus Linux. 17. Appendice A: Partitionnement: points de montage et lienssymboliques La table suivante fait de la conception un simple exercice avec un crayon et un papier. Il est conseill� de l'imprimer (avec des fontes � casse fixe) et d'ajuster les nombres jusqu'� obtenir satisfaction. Le point de montage est le r�pertoire sous le nom duquel vous voulez acc�der � une partition ou p�riph�rique. Cette table est aussi l'endroit id�al pour noter les liens (ou raccourcis) que vous �tablirez. La taille correspond � une installation assez compl�te de Debian 1.3. R�pertoire Point de montage vitesse temps taux taille moyen de d'acc�s transfert swap __________ ooooo ooooo ooooo (32) ____ / __________ o o o (20) ____ /tmp __________ oooo oooo oooo ____ /var __________ oo oo oo (25) ____ /var/tmp __________ oooo oooo oooo ____ /var/spool __________ ____ /var/spool/mail __________ o o o ____ /var/spool/news __________ ooo ooo oo ____ /var/spool/____ __________ ____ ____ ____ ____ /home __________ oo oo oo ____ /usr __________ (500)____ /usr/bin __________ o oo o (250)____ /usr/lib __________ oo oo ooo (200)____ /usr/local __________ ____ /usr/local/bin __________ o oo o ____ /usr/local/lib __________ oo oo ooo ____ /usr/local/____ __________ ____ /usr/src __________ o oo o (50) ____ DOS __________ o o o ____ Win __________ oo oo oo ____ NT __________ ooo ooo ooo ____ /mnt._________ __________ ____ ____ ____ ____ /mnt._________ __________ ____ ____ ____ ____ /mnt._________ __________ ____ ____ ____ ____ /_____________ __________ ____ ____ ____ ____ /_____________ __________ ____ ____ ____ ____ /_____________ __________ ____ ____ ____ ____ /_____________ __________ ____ ____ ____ ____ Espace disque total : ____ 18. Appendice B: Partitionnement: emplacement des partitions Ici vous choisirez dans quel disque va chacune des partitions de la table pr�c�dente, en gardant � l'esprit les remarques dans la section postition physique des pistes. Disque sda sdb sdc hda hdb hdc ___ No SCSI | __ | __ | __ | R�pertoire swap | | | | | | | / | | | | | | | /tmp | | | | | | | /var : : : : : : : /var/tmp | | | | | | | /var/spool : : : : : : : /var/spool/mail | | | | | | | /var/spool/news : : : : : : : /var/spool/____ | | | | | | | /home | | | | | | | /usr | | | | | | | /usr/bin : : : : : : : /usr/lib | | | | | | | /usr/local : : : : : : : /usr/local/bin | | | | | | | /usr/local/lib : : : : : : : /usr/local/____ | | | | | | | /usr/src : : : : DOS | | | | | | | Win : : : : : : : NT | | | | | | | /mnt.___/_____ | | | | | | | /mnt.___/_____ : : : : : : : /mnt.___/_____ | | | | | | | /_____________ : : : : : : : /_____________ | | | | | | | /_____________ : : : : : : : Place totale: 19. Appendice C: Partitionnement: num�rotation Cette troisi�me table sert juste � trier les partitions en attribuant un num�ro � chacune, sous la forme attendue par fdisk. Ici vous pouvez tenir compte de la position physique des pistes pour l'optimisation. Ces num�ros seront utilis�s pour mettre � jour les tables pr�c�dentes: les trois tables sont tr�s utiles pour la maintenance. En cas de crash disque, vous trouverez utile de savoir quel num�ro SCSI correspond � quel disque, gardez en cons�quence une copie papier de cette information. Disque: sda sdb sdc hda hdb hdc ___ Taille totale: | ___ | ___ | ___ | ___ | ___ | ___ | ___ No SCSI | __ | __ | __ | Partition 1 | | | | | | | 2 : : : : : : : 3 | | | | | | | 4 : : : : : : : 5 | | | | | | | 6 : : : : : : : 7 | | | | | | | 8 : : : : : : : 9 | | | | | | | 10 : : : : : : : 11 | | | | | | | 12 : : : : : : : 13 | | | | | | | 14 : : : : : : : 15 | | | | | | | 16 : : : : : : : 20. Appendice D: Exemple 1: serveur g�n�raliste La table suivante montre la configuration d'un serveur g�n�raliste de taille moyenne. C'est un serveur r�seau (DNS, courrier �lectronique, FTP, news, imprimante partag�e, etc.), un serveur X pour plusieurs programmes de CAO, un serveur de c�d�rom et de bien d'autres choses. Les fichiers sont sur 3 disques SCSI d'une capacit� de 600, 1000 and 1300 Mo. On pourrait augmenter la vitesse en s�parant /usr/local de /usr mais on a suppos� �a n'en valait pas la peine vue la complexit� de gestion que cela entra�ne. Avec 2 disques de plus �a serait plus envisageable. sda est vieux et lent et pourrait aussi bien �tre remplac� par un disque IDE. Les deux autres disques sont assez rapides. On r�partira la charge principale entre ces deux-l�. Pour r�duire le d�s�quilibre on a mis /usr/bin et /usr/local/bin sur un disque et /usr/lib et /usr/local/lib sur un autre. Avec du RAID on pourrait gagner en fiabilit� mais on a jug� que le patch de md n'�tait pas assez fiable et qu'un contr�leur RAID mat�riel �tait au-del� du budget. 20.1 Points de montage et liens R�pertoire Mount point speed seek transfer size SIZE swap sdb2, sdc2 ooooo ooooo ooooo 32 2x64 / sda2 o o o 20 100 /tmp sdb3 oooo oooo oooo 300 /var __________ oo oo oo ____ /var/tmp sdc3 oooo oooo oooo 300 /var/spool sdb1 436 /var/spool/mail __________ o o o ____ /var/spool/news __________ ooo ooo oo ____ /var/spool/____ __________ ____ ____ ____ ____ /home sda3 oo oo oo 400 /usr sdb4 230 200 /usr/bin __________ o oo o 30 ____ /usr/lib -> libdisk oo oo ooo 70 ____ /usr/local __________ ____ /usr/local/bin __________ o oo o ____ /usr/local/lib -> libdisk oo oo ooo ____ /usr/local/____ __________ ____ /usr/src ->/home/usr.src o oo o 10 ____ DOS sda1 o o o 100 Win __________ oo oo oo ____ NT __________ ooo ooo ooo ____ /mnt.libdisk sdc4 oo oo ooo 226 /mnt.cd sdc1 o o oo 710 Espcace disque total: 2900 MB 20.2 emplacement des partitions R�pertoire sda sdb sdc swap | | 64 | 64 | / | 100 | | | /tmp | | 300 | | /var : : : : /var/tmp | | | 300 | /var/spool : : 436 : : /var/spool/mail | | | | /var/spool/news : : : : /var/spool/____ | | | | /home | 400 | | | /usr | | 200 | | /usr/bin : : : : /usr/lib | | | | /usr/local : : : : /usr/local/bin | | | | /usr/local/lib : : : : /usr/local/____ | | | | /usr/src : : : : DOS | 100 | | | Win : : : : NT | | | | /mnt.libdisk | | | 226 | /mnt.cd : : : 710 : /mnt.___/_____ | | | | Place totale: | 600 | 1000 | 1300 | 20.3 Num�rotation Disque: sda sdb sdc Capacit� totale: | 600 | 1000 | 1300 | Partition 1 | 100 | 436 | 710 | 2 : 100 : 64 : 64 : 3 | 400 | 300 | 300 | 4 : : 200 : 226 : 21. Appendice E: Exemple 2: serveur en milieu universitaire L'exemple suivant est d� � nakano (at) apm.seikei.ac.jp, et montre la configuration d'un serveur en milieu universitaire. /var/spool/delegate est un r�pertiore pour les fichiers de log et de cache d'un serveur de proxy Web qui s'appelle "delegated". Il y a 1000 � 1500 requ�tes pas jour, et le disque est rempli en moyenne � 15 ou 30 poucents. /mnt.archive est utilis� pour les gros fichiers qui ne sont pas souvent utilis�s, comme les donn�es exp�rimentales (et sp�cialement les images), les sources de programmes et les sauvegardes de Win95. /mnt.root est une copie de sauvegarde de la racine contenant des utilitaires pour le d�pannage. Une disquette de d�marrage est faite pour d�marrer sur cette partition. ================================================= R�pertoire sda sdb hda swap | 64 | 64 | | / | | | 20 | /tmp | | | 180 | /var : 300 : : : /var/tmp | | 300 | | /var/spool/delegate | 300 | | | /home | | | 850 | /usr | 360 | | | /usr/lib -> /mnt.lib/usr.lib /usr/local/lib -> /mnt.lib/usr.local.lib /mnt.lib | | 350 | | /mnt.archive : : 1300 : : /mnt.root | | 20 | | Espace total : 1024 2034 1050 ================================================= Disque : sda sdb hda Place totale : | 1024 | 2034 | 1050 | Partition 1 | 300 | 20 | 20 | 2 : 64 : 1300 : 180 : 3 | 300 | 64 | 850 | 4 : 360 : ext : : 5 | | 300 | | 6 : : 350 : : Filesystem 1024-blocks Used Available Capacity Mounted on /dev/hda1 19485 10534 7945 57% / /dev/hda2 178598 13 169362 0% /tmp /dev/hda3 826640 440814 343138 56% /home /dev/sda1 306088 33580 256700 12% /var /dev/sda3 297925 47730 234807 17% /var/spool/delegate /dev/sda4 363272 170872 173640 50% /usr /dev/sdb5 297598 2 282228 0% /var/tmp /dev/sdb2 1339248 302564 967520 24% /mnt.archive /dev/sdb6 323716 78792 228208 26% /mnt.lib Apparemment /tmp et /var/tmp sont trop grands. On pourrait les regrouper sur la m�me partition si l'espace disque vient � manquer. /mnt.lib semble aussi trop grand, mais je pr�vois une nouvelle installation de TeX et de ghostcript, ce qui prend 100 Mo avec les fontes japonaises ! Le syst�me est sauvegard� sur un Seagate Tapestore 8000 (Travan TR-4, 4G/8G). 22. Appendice F: Exemple 3: SPARC Solaris L'exemple suivant montre la configuration d'un serveur SPARC sous Solaris 2.5.1 en milieu industriel. En plus des services comme le courrier �lectronique, c'est un serveur pour des applications de CAO et de bases de donn�es. La simplicit� prime ici, donc /usr/lib n'a pas �t� s�par� de /usr. C'est une configuration classique, pr�vue pour 100 utilisateurs. Disque: SCSI 0 SCSI 1 Partition Taille(Mo) Mont�e sur Taille (Mo) Mont�e sur 0 160 swap 160 swap 1 100 /tmp 100 /var/tmp 2 400 /usr 3 100 / 4 50 /var 5 6 le reste /local0 le reste /local1 A cause des besoins sp�cifiques � ce serveur, il est parfois n�cessaire d'avoir de grandes partitions disponibles. On met tout ce qu'on peut sur le disque, en laissant une grande partition /local1. Cette configuration a �t� utilis�e un certain temps avec succ�s. Pour un syst�me g�n�ral et plus �quilibr� il faudrait �changer /tmp et /var/tmp puis d�placer /var vers le disque 1. 23. Appendice G: Exemple 4: Serveur avec 4 disques Cet exemple illustre tous les conseils de ce HOWTO, sauf le RAID. Il est assez compliqu�, je l'admets, mais offre de grandes performances avec un mat�riel moyen. La taille des partitions n'y figure pas mais on peut trouver des valeurs typiques dans les autres exemples. Partition sda sdb sdc sdd ---- ---- ---- ---- 1 root overview lib news 2 swap swap swap swap 3 home /usr /var/tmp /tmp 4 spare root mail /var La configuration est optims�e vis-�-vis du positionnement des pistes mais aussi pour diminuer le temps d'acc�s moyen. Si vous voulez DOS ou Windows vous devrez utiliser sda1 et d�caler les autres partitions. Il serait int�ressant d'utiliser le swap de sdb2, sdc2 et sdd2 pour le swap de Windows et pour le r�pertoire temporaire de Windows. Voir les HOWTOs qui expliquent comment faire cohabiter plusieurs syst�mes d'exploitation. Un exemple avec 4 disques utilisant plusieurs types de RAID est donn� ci-dessous: Partition sda sdb sdc sdd ---- ---- ---- ---- 1 boot overview news news 2 overview swap swap swap 3 swap lib lib lib 4 lib overview /tmp /tmp 5 /var/tmp /var/tmp mail /usr 6 /home /usr /usr mail 7 /usr /home /var 8 / (root) spare root Ici toutes les partitions en double exemplaire sont combin�es en RAID 0 avec deux exceptions, le swap qui est entrelac�, et et les partitions home et mail qui sont r�alis�es en RAID 1 pour des raisons de s�curit�. Notez que les fichiers de d�marrage et la racine sont s�par�s: seuls les fichiers de d�marrage doivent �tre plac�s en-desous de la limite du 1023-i�me cylindre. Le reste de la racine peut �tre plac� n'importe o�, et ici ils sont plac�s sur la partition la plus lente et la plus � l'ext�rieur. Par simplicit� et pour la s�curit�, la partition racine n'est pas un syst�me RAID. 24. Appendice H: Exemple 5: Avec 2 disques Avec deux disques on peut faire moins de choses compliqu�es mais le sch�ma ci-dessous devrait donner un point de d�part: Partition sda sdb ---- ---- 1 boot lib 2 swap news 3 /tmp swap 4 /usr /var/tmp 5 /var /home 6 / (root) 25. Appendice I: Exemple 6: Avec un seul disque M�me si �a tombe hors du champ de ce HOWTO, il est ind�niable que les tr�s grands disques deviennent abordables. On voit maintenant des disques de 10 � 20 Go, et la question est alors: comment tirer profit de tels monstres ? Il est int�ressant de constater que les gens n'ont auun probl�me � remplir de tels disques, et l'avenir semble tr�s rose pour les fabricants qui pr�voient des disques encore plus gros. Bien s�r on peut faire moins d'optimisations qu'avec deux disques mais on peut utiliser quelques trucs pour optimiser la position des pistes et minimiser les mouvements de la t�te. Partition hda Size estimate (MB) ---- ------------------ 1 DOS 500 2 boot 20 3 Winswap 200 4 data Selon la taille du disque 5 lib 50 - 500 6 news 300+ 7 swap 128 (maximum avec une puce 32 bits) 8 tmp 300+ (/tmp et /var/tmp) 9 /usr 50 - 500 10 /home 300+ 11 /var 50 - 300 12 mail 300+ 13 dosdata 10 ( Windows bug workaround!) Souvenez-vous que dosdata est un syst�me de fichiers DOS qui doit �tre sur la toute derni�re partition, sinon Windows plante.